Afficher la notice abrégée

dc.contributor.author Taybi, Sofiane
dc.date.accessioned 2024-01-17T09:51:40Z
dc.date.available 2024-01-17T09:51:40Z
dc.date.issued 2024-01-17
dc.identifier.citation Djeradi Mostapha Amour;Aich Boussad en_US
dc.identifier.uri http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/25464
dc.description.abstract Ce polycopié regroupe les cours enseignés durant le premier semestre de la formation en construction des étudiants de License II, filière architecture. Nous souhaitions à travers ce travail, en attirant l’attention sur le sens des mots, et en reprenant de grands maitres bâtisseurs, architectes et ingénieurs confondus, porter un regard nouveau – du moins oublié - sur ce que signifie la construction. Selon François Auguste Choisy : « le mot architectura est synonyme de science appliquée ; et l’architecture se partage en trois grandes divisions : Les édifices ; La gnomonique ; La mécanique. Le représentant d’un art si complexe, l’architecte, doit etre initié aux connaissances suivants : La géométrie pour dresser les projets ; Le calcul, pour évaluer les dépenses ; L’hygiène, pour assurer les salubrité des habitations ; L’astronomie et la musique, au point de vue des orientations et de l’acoustique ; Les lettres ; au point de vue de l’histoire de l’art ; Enfin la philosophie, au point de vue des devoirs : à ce sujet, Vitruve pose des préceptes qui sont un véritable code de la morale professionnelle » (1909). « La construction est une science ; c’est aussi un art, c’est-à-dire qu’il faut au constructeur le savoir, l’expérience, et un sentiment naturel. On naît constructeur ; la science que l’on acquiert ne peut que développer les germes déposés dans le cerveau des hommes destinés à donner un emploi utile, une forme durable à la matière brute. Il en est des peuples comme des individus : les uns sont constructeurs dès leur berceau, d’autres ne le deviennent jamais ; les progrès de la civilisation n’ajoutent que peu de chose à cette faculté native. L’architecture et la construction doivent être enseignées ou pratiquées simultanément : la construction est le moyen ; l’architecture, le résultat » (Viollet-le-Duc, 1854). Choisy et Viollet-le-Duc, mais aussi Frank Lloyd Wright, Louis Khan, KenzōTange, TadaoAndō, Glenn Murcutt, Peter Zumthor, Hassan Fathy, Diébédo Kéré, etc., s’accordent tous sur le fait qu’architecture et construction sont synonymes. Pour nous, ce qui compte à travers nos cours, en plus d’inculquer aux apprenants les propriétés de la matière et ses possibilités constructives, et de mettre l’accent sur la dimension esthétique que prend l’acte de bâtir, et où il s’agit de faire « l’extraordinaire » avec « l’ordinaire », car « L’architecture est un instrument de résistance à la banalisation du moderne » (Botta, 2018). Ainsi, c’est avec les matériaux du quotidien, inscrits dans la réalité de la société algérienne, que nous devons apprendre à sublimer l’acte de bâtir, en sortant de nos habitudes constructives lesquelles sont nées d’une période axée sur l’urgence. Il s’agit également d’accompagner l’étudiant à développer un regard pragmatique de l’acte de bâtir ; de lui permettre de se défaire des tendances des dernières années à prendre pour modèle des architectures de prestige, expressives de notre ère où l’architecture est devenue un produit de consommation, et dont le destin n’est pas de durer. Chaque page de ce papier est conçue sur le principe de la chiralité. À gauche, des mots, et à droite des images. Les mots, du latin muttum (grognement, son), transposent ce qu’il y a de plus subtile, en l’occurrence la parole, en la forme de caractères noirs couchés sur un fond blanc. L’image, anagramme de « magie », vient appuyer le texte selon la compréhension de chacun et son épanouissement intellectuel. Dès lors, nous avons jugé bon de n’intituler ni sourcer aucune de ses représentations, laissant au lecteur la liberté de mettre les mots qu’il voudra sur chacune d’elles. Toutes les illustrations sont tirées de Google image. L’application gratuite Google AI, disponible sur ordinateurs et smartphones, permettra en quelques secondes de retrouver la provenance de chaque figure, dans la langue où le lecteur se sent le plus à l’aise. Enfin, une série de définitions tirées pour la plupart du dictionnaire raisonné de l’architecture d’Eugène Viollet-le-Duc, accompagne la fin de ce document. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.subject construction en_US
dc.subject architecture en_US
dc.subject édifices en_US
dc.subject gnomonique en_US
dc.subject mécanique en_US
dc.title Construction 1 en_US
dc.type Other en_US


Fichier(s) constituant ce document

Ce document figure dans la(les) collection(s) suivante(s)

Afficher la notice abrégée

Chercher dans le dépôt


Parcourir

Mon compte