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La pêche récréative et ses impacts sur l'écosystème marin au niveau de la région de Mostaganem et de Murcia

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dc.contributor.author DAOUDI, Mohamed
dc.date.accessioned 2025-03-18T08:46:52Z
dc.date.available 2025-03-18T08:46:52Z
dc.date.issued 2024-01-20
dc.identifier.uri http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/28393
dc.description.abstract La pêche récréative est en constante augmentation depuis ces dernières décennies, attirant de plus en plus d'amateurs de sports nautiques. Cela crée une pression significative sur la ressource et l’écosystème marin, et entraine des effets négatifs sur l’environnement marin. L’activité plaisancière reste peu étudiée, mal réglementée, peu contrôlée, souvent négligée dans l’évaluation des stocks, et la gestion des pêcheries à l’échelle mondiale. C’est dans ce cadre que nous avons mené cette étude, où trois différentes analyses ont été établies : une analyse des données officielles montrant l’évolution de l’activité de pêche dans le temps, une enquête socioéconomique, et un suivi de l’activité sur terrain par contact direct de la profession. La pêche plaisancière montre son ampleur et sa grande contribution dans la région de Mostaganem, par une vertigineuse évolution dans le temps avec une évolution de 254 % en 10 ans, représentant 74 % de la flottille globale. La production halieutique montre un saut de 164 % en une décennie. Cette pêche de loisir est principalement pratiquée par une population jeune de moins de 50 ans à temps plein, même sans autorisation de pêche, et en procédant à la vente de leurs produits pêchés. Au total 79 espèces ont été identifiées dans les débarquements de la pêche récréative à Mostaganem, avec parfois des captures de spécimens classées vulnérables ou en danger dans le bassin méditerranéen. Nous estimons une production halieutique annuelle de l’ordre de 3685 t réalisées par la pêche récréative dans la région de Mostaganem, alors que les statistiques des données officielles et celles déclarées par les plaisanciers sous-estiment bien le tonnage affiché plus haut. Cette production halieutique est principalement composée de la melva (71 %) et de l’allache (16 %), avec l’utilisation de 6 engins de pêche, dont le filet maillant dérivant (FMD) domine en termes d’utilisation et de production, alors que son utilisation est prohibée, selon la réglementation en vigueur. Cette pêche est génératrice d’emplois et de gains substantiels maximums estimés à 165 000 DA / sortie, et une recette moyenne de 20537 ± 1986 DA par barque. En revanche une approche comparative de la même activité, en zone de la Méditerranée occidentale à proximité de la réserve marine Cabo de Palos - Îles Hormigas (Murcia- Espagne) affiche un statut légal, contribuant à la protection de l’environnement marin dans la zone, et le produit de la pêche est destiné à l’autoconsommation, et en cas de prises de spécimens accidentels, non conformes à la taille marchandes et /ou à statut écologique reconnus, leur remise à l’eau est immédiate. Les mesures préconisées par l’administration en charge du secteur de la pêche à Mostaganem et proposées à la profession insistent sur la reconversion des pécheurs plaisanciers en petits métiers de pécheurs professionnels actifs et organisés car la gestion d’une pêcherie passe par une organisation avant d’être une évaluation de stock halieutique pêchable. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher l’Université de Mostaganem en_US
dc.subject pêche récréative, écosystème marin, production halieutique, espèces vulnérables, espèces en danger, Mostaganem, Murcia en_US
dc.title La pêche récréative et ses impacts sur l'écosystème marin au niveau de la région de Mostaganem et de Murcia en_US
dc.type Thesis en_US


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