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dc.contributor.author |
KHELIFA, Hadj |
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dc.contributor.author |
DRAOU, Azzeddine |
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dc.date.accessioned |
2019-01-02T15:49:31Z |
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dc.date.available |
2019-01-02T15:49:31Z |
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dc.date.issued |
2013-11-11 |
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dc.identifier.uri |
http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/7773 |
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dc.description.abstract |
L’analyse de l’impact des accords EuroMed a fait l’objet d’une vaste littérature qui montre la faiblesse du lien entre ouverture commerciale et croissance dans les PSEM. Cette étude s’attache à évaluer ses effets observés en prenant en compte non seulement les accords EuroMed mais aussi l’ensemble des accords des PSEM avec des pays tiers. Ensuite, cette étude envisage les effets attendus d’un approfondissement de la libéralisation commerciale à travers différents scénarios réalistes. Elle tente notamment de dégager les impacts sectoriels de la libéralisation commerciale, insuffisamment mis en évidence dans les études précédentes. La libéralisation commerciale bénéficierait principalement aux secteurs agricole et agro- limentaire un approfondissement de l’intégration EuroMed n’élèverait pas significativement le potentiel de croissance des PSEM et aurait un effet globalement limité sur la diversification économique ;
Tunisie et la Turquie bénéficieraient davantage de la libéralisation commerciale régionale que les autres pays, pour lesquels on observerait un impact positif marginal ou négatif. Ces deux pays se distinguent par une diversification initiale de leur économie plus élevée, mais aussi par un accompagnement de la libéralisation commerciale, par des politiques de mise à niveau des entreprises. La capacité des pays à définir et mettre en oeuvre des politiques publiques en faveur de réformes structurelles et d’une croissance de long terme est un facteur discriminant majeur.
Pour l’Algérie, la libéralisation commerciale seule ne saurait suffire à définir une politique de croissance. Au moment où certains PSEM (Maroc, Egypte, Tunisie, Jordanie) ont engagé des négociations avec l’UE pour élargir les accords commerciaux aux produits agricoles et aux services, on peut s’interroger sur l’effet attendu sur la croissance économique de notre pays.
En outre, l’ouverture commerciale a eu des effets limités sur la croissance de l’Algérie, dès lors que les spécialisations ont conduit à des situations de blocage dans des activités à faible valeur ajoutée ou basées sur l’exploitation de ressources primaires. Sans un changement structurel de la base productive, la libéralisation commerciale risque d’amplifier plus encore les vulnérabilités aux chocs externes et d’aggraver les déséquilibres sociaux.
Dans ce contexte de déficit de compétitivité, l’ouverture commerciale doit être progressive pour protéger des industries naissantes et des secteurs d’activité à potentiel de croissance en leur permettant d’accumuler des effets d’apprentissage préalablement à une exposition à la concurrence
Par ailleurs, une ouverture commerciale séquentielle serait susceptible de valoriser davantage les effets indirects de la régionalisation, dès lors que l’Algérie bénéficierait d’un accès privilégié au marché européen, comparativement aux autres partenaires commerciaux de l’UE. |
en_US |
dc.language.iso |
fr |
en_US |
dc.publisher |
Séminaire international : les politiques d’ouverture économique et la croissance dans les pays du Sud méditerranée |
en_US |
dc.subject |
croissance, Exportations, Importations, ouverture, effets, PSEM, Algérie, développement. |
en_US |
dc.title |
Les effets de l’ouverture commerciale entre les pays de l’UE et les pays de sud et de l’est de la méditerranée (PSEM) sur la croissance – étude de cas des relations commerciales Franco-Algériennes |
en_US |
dc.type |
Working Paper |
en_US |
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