Résumé:
La littérature maghrébine d'expression française s'est toujours intéressée à la condition de la femme, vu qu'elle a été, et continue d'être, la première victime de sa société à travers son parcours. Qu'elle soit mère, fille, sœur ou épouse ; la femme est celle sur qui sont exercés en priorité toutes les formes de la violence. Ainsi, toujours partagée entre le silence et le hurlement, entre la peur et l'affrontement; la femme décide, après un long silence, d'exprimer ses souffrances et de quêter son émancipation. Etudier donc sa condition par rapport à ce qu'elle subit et par rapport à ce qu'elle endure, serait le but de notre projet. Or, dans le cas de l'Algérie, la femme n'a pas été épargnée, depuis l'indépendance, à ces injustices, elle était le lieu de confrontation des idéologies dans la société, mais aussi dans la littérature. D'autant plus que les années quatre-vingt-dix ont été, pour l'Algérie, celles d'une guerre civile, particulièrement cruelle.