Résumé:
Le paysage qu’il soit rural ou urbain domine l’espace filmique pour lui apporter le réalisme qu’il incarne et un sens de l’esthétique ancré dans le réel. Le cinéma algérien durant la première période post indépendance (1962-1972) est dominé par le thème de la guerre, il fera de l’espace naturel son propre décor, par souci de réalisme et par le retard technique enregistré dans la construction d’un espace dominé par la scénographie. L’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes, précurseurs d’un nouveau cinéma, appelé Djedid va se pencher sur les problèmes sociaux que rencontre le citoyen dans la ville. Le paysage urbain va faire son entrée comme un espace entièrement consacré à un mode de vie qui ramène son lot de contradiction, d’un point de vue culturel et social. Donc le paysage de quelque nature que se soit va être omniprésent dans la production cinématographique algérienne pour refléter une réalité crue poussée à l’exagération. Nous verront alors la nature des rapports qu’entretient le paysage dans ses deux formes avec le cinéma, sa contribution en tant que valeur ajoutée à l’esthétique du film.