Résumé:
Ce recherche propose le culte du tombeau du saint Sidi lakhdar à Mostaganem comme objet de cette étude en avançant que les habitants, par leurs croyances, aspirent à réactualiser un événement sacré qui a lieu dans un passé mythique. Ainsi, la société revient à sa structure mentale traditionnelle, cycliquement, à travers la perpétuation du rituel. Ces pratiques anciennes survivent en symbiose avec l’Islam qui, loin de les effacer, leur a conféré un véritable statut religieux et les a reconnues comme facteur de
cohésion sociale. Ces rites ancestraux, qui peuvent remonter à des coutumes antéislamiques, ont été structurés par des confréries en leur donnant un statut social reconnu par le support de « lieux symboles », qui ne sont autres que les mausolées.