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l'erosion hydrique dans les régions marneuses des tell oranais cas des bassins versants de la mina relizane et kramis mostaganem

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dc.contributor.author BENCHETTOUH, Ahmed
dc.date.accessioned 2019-10-15T10:40:17Z
dc.date.available 2019-10-15T10:40:17Z
dc.date.issued 2019
dc.identifier.uri http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/13190
dc.description.abstract Pour répondre aux besoins pressants en eau en Algérie, l’Etat a mis en place une stratégie consistant en la création d’infrastructures hydrauliques de mobilisation des ressources en eaux superficielles. 74 barrages sont présentement en exploitation, ces ouvrages s'envasent à un rythme rapide, engendrant une perte estimée annuellement à 45 millions m3. Les barrages Saada et Kramis localisés dans le Tell oranais, avec une capacité en eau respectivement de l’ordre de 241 millions m3 et 45,4 millions m3 jouent un rôle crucial dans l’économie régionale. La protection de ces deux barrages contre les processus érosifs est un objectif économique pressant. Pour ce faire, on a utilisé l’approche RUSLE-AHP/SIG afin de cartographier l’aléa érosif. Parallèlement, une panoplie de tests statistiques (Khi-deux, tests de corrélation, ACP … etc.) ont été utilisé pour pouvoir analyser les facteurs du milieu influençant les pertes en sol ainsi que de démêler leur interdépendance vis-à-vis du phénomène en question. Cette approche empirique permet d’évaluer les pertes en sol en tout point du bassin versant. Les résultats obtenus dans la Mina, suite à une subdivision de celle-ci en 1 315 parcelles homogènes, mettent en évidence une perte totale annuelle de l’ordre de 60 millions de tonnes avec une moyenne de 11,2 t/ha. Dans le bassin versant de Kramis, subdivisé en 6 934 parcelles, la perte totale annuelle était 82 millions de tonnes avec une perte moyenne de 27,3 t/ha. Sans toutefois tenir compte de l’action humaine dans la fragilisation des sols, la topographie contribue le plus dans les pertes en sol avec un poids de 43,3%. Elle est suivie respectivement par le couvert végétal avec 24,4 %, l’agressivité climatique avec 15,2 %, l’aspect des pentes avec 8,9 %, la densité de drainage avec 5,3 % et en dernier l’érodibilité du sol avec 3,1 %. Plus encore, cette approche donne l’opportunité de visualiser le territoire, gérer les pratiques CES existantes et réfléchir sur les possibilités d’aménagement. Dans le bassin de l’oued Kramis, 78,4 % de la surface du territoire, fournissent plus de 97 % des pertes totales nécessitant une panoplie de techniques antiérosives. Ces dernières permettraient de passer une moyenne annuelle des pertes en sol de l’ordre de 27,3 t/ha à 6,9 t/ha. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher M. LOTMANI Brahim en_US
dc.subject Algérie, Tell oranais, Bassin versant, Oued Mina, Oued Kramis, l’érosion hydrique, RUSLE-AHP/SIG en_US
dc.title l'erosion hydrique dans les régions marneuses des tell oranais cas des bassins versants de la mina relizane et kramis mostaganem en_US
dc.type Thesis en_US


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