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dc.contributor.author |
BENDREF, Laïla |
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dc.date.accessioned |
2019-11-04T08:03:50Z |
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dc.date.available |
2019-11-04T08:03:50Z |
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dc.date.issued |
2019 |
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dc.identifier.uri |
http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/13531 |
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dc.description.abstract |
Notre projet de recherche intitulé "Les glissements de sens entre cognition et énonciation en milieu estudiantin" est une étude à la fois pragmatique et cognitive, soumise à la description et l’analyse d’un fait du langage par rapport à un fait de langue. Le corpus collecté est caractérisé par un mélange hybride des emprunts notamment au français au sein des pratiques langagières des jeunes étudiants algériens de la ville de Relizane en dehors du milieu d’enseignement. À partir de cet objet, le thème central de cette étude tourne autour du phénomène des glissements de sens.
Ce qui est visé s’accentue sur la description et l’analyse du sens en usage par rapport au sens en langue. Nous avons essayé de répondre aux questions suivantes : Comment le sens en usage se construit-il ? Quels sont les processus d’influences responsables à la genèse du sens en emploi ? Et quel est le rapport du sujet parlant à la norme ? Au préalable, ce projet a supposé d’affronter la variation sémantique à la pluralité contextuelle. L’ouvrage est organisé en trois parties :
Du point de vue théorique, notre projet se situe au croisement de deux principales approches : pragmatique et cognitive. Nous avons essayé de jeter un pont entre l’immobilité de la langue et la variation du langage. Dans ce cadre, les perspectives adoptées sont la neurolinguistique, la sémantique cognitive et le contexte linguistique et extralinguistique.
Du point de vue méthodologique, quatre-vingt (80) sujets enquêtés sont concernés par cette étude et trois techniques d’enquête ont été utilisées : Il s’agit de l’observation, de l’enregistrement et d’un questionnaire. Ces moyens nous ont permis de réunir deux cents quatre-vingt-dix-sept (297) mots et expressions constituant le matériau linguistique de notre étude.
Du point de vue interprétatif, les données empiriques établies nous ont permis d’entamer la phase descriptive et analytique de l’étude qui présente des écarts remarquables par rapport à la norme établie.
Enfin, du point de vue synthétique, cette recherche nous a permis d’aboutir aux résultats suivants : D’abord, cette convocation d’un signifiant et évocation d’un signifié à l’emprunt au sein du dialecte algérien n’est que le produit du contexte et ses stratégies d’influence. Ensuite, ce rendement langagier et cette plasticité sémantique traduit non seulement un fait du langage mais aussi un fait de pensée, un sentiment linguistique de construction d’une représentation dans un espace intersubjectif, voire d’une identité sociale et linguistique des jeunes algériens et relizanais en particulier. Puis, même si leur compétence en langue(s) est insuffisante, leur seul intérêt c’est la richesse et la compétence communicative. De ce fait, au-delà de ce panorama langagier chez les jeunes algériens, nous avons jugé nécessaire d’ouvrir une brèche didactique pour intéresser un large public d’enseignants (FLE), de concepteurs des programmes, de parents pour une bonne maîtrise du français |
en_US |
dc.language.iso |
fr |
en_US |
dc.publisher |
Lelloucha BOUHADIBA |
en_US |
dc.subject |
Connaissances en langues, contextes, emprunt, glissement de sens, pragmatique, pratiques langagières des jeunes |
en_US |
dc.title |
LES GLISSEMENTS DE SENS ENTRE COGNITION ET ÉNONCIATION EN MILIEU ESTUDIANTIN APPROCHE PRAGMATICO-COGNITIVE |
en_US |
dc.type |
Thesis |
en_US |
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