Résumé:
Les vérités d’hier ne sont souvent pas celles d’aujourd’hui et encore moins celles de demain.
Telle va la science. Elle avance, qu’on le veuille ou non. Mais pour bénéficier aux mieux de
ses avancées, il est nécessaire de confronter les résultats aux données et observations de
terrain. Cette démarche doit rester la clé de voûte de tout processus de validation de méthodes
d’entraînement sous peine de tomber dans le travers inverse qui consiste à mettre une
confiance aveugle dans les résultats que proposent les revues scientifiques et que certains
considèrent pour acquis en négligeant les autres travaux déjà publiés ou en cours de
publication, ou généralisables à toutes les conditions d’entraînement alors qu’il ne s’agit que
d’une analyse spécifique et précise d’un phénomène isolé. L’étirement est fréquemment
présenté par les entraîneurs comme un facteur d’amélioration de la performance sportive
lorsqu’il est utilisé pendant l’échauffement pour une compétition, pour favoriser et accélérer
la récupération après une séance d’entraînement intense et pour la prévention des
blessures.
Vu notre double statut (étudiant chercheur et entraîneur), nous nous efforçons de rendre
accessible de nombreuses informations relatives à l’optimisation de l’entraînement, d’où
l’intérêt de la recherche qui porte précisément sur la relation entre les étirements prolongés et
la performance sportive. La procédure vise à inclure des étirements prolongés pendant la
phase d’échauffement qui précède l’épreuve de sprint de 30 mètre et de 40 mètre chez les foot
balleurs professionnelles et à étudier l’effet de ces étirements sur les performances. Pour ce
faire les athlètes sont mis en deux situations la première consiste à courir suite a une session
d’étirement prolongés tandis que la seconde ne contient plus d’étirement préalable. Cette
évaluation indépendante de la valeur réelle de la performance des athlètes va nous permettre
de déterminer l’effet immédiat d’un étirement prolongé qui précède une épreuve de sprint.
Les résultats montrent que la pratique des étirements pendant l’échauffement a détérioré les
performances. De là espérons que toutes ces explications et expérimentations vont contribuées
à la résolution d’un dés problèmes majeurs de la complexité de l’entraînement de la souplesse
et apporté un plus au résultats scientifiques les plus récentes pour optimiser les effets des
étirements.