Résumé:
Ce modeste travail, est une petite contribution aux recherches qui visent la valorisation du
monde rural et notamment son habitat. Nous tentons de retrouver les principes qui façonnent cet
espace, qui lui dictent sa forme afin de le retracer dans sa forme nouvelle. Il ne s’agit pas
d’établir des plans fonctionnels pour un agriculteur ou un éleveur, mais de lui procurer une
habitation qui répond à ses exigences en termes d’ethos, de manière d’être.
Quel livre et quelle discipline seraient habiles à donner réponse ? Le sujet est en fait fuyant et
pluridisciplinaire, il a fallut faire recours à l’histoire, à la sociologie, à l’architecture… pour
pouvoir élucider le problème ; l’énormité de notre pays, la diversité de son monde rural de son
climat , de ses reliefs ne sont pas un facteur aidant. Il a fallu trouver les principes de bases pour
pouvoir le réinventer. Nous avons puisé dans la maison traditionnelle afin percer le secret de la
relation harmonieuse entre elle et ses occupants. Des maisons diverses et variées aux sommets
des grands piques du nord habitées pas des kabyles des chaoui et des arabes, notre objectifs
n’était en aucun cas d’ignorer les divergences ou de créer des convergences mais de trouver le
dénominateur commun afin de le réactualiser.
Pour ne pas se limiter à la théorie, nous avons fait des investigations, des enquêtes et un
questionnaire, et bien que les résultats de ces méthodes ne soient pas toujours objectifs, nous
pensons qu’ils étaient satisfaisants et confirment la théorie. Nous tenons à noter qu’il n’est pas
aussi facile d’amener la population rurale à collaborer, et que nous avons mis assez de temps
pour compléter le questionnaire.
Au départ le sujet allait être purement théorique avec une proposition pilote pour couronner le
travail, mais un projet a été exigé. Nous tenons donc à souligner que nous nous sommes penché
plus sur la rédaction du mémoire que sur le projet lui-même. C’est un choix justifié dans la
mesure où nous sommes dans la vie professionnelle depuis déjà 25 ans et ce retour à la table
universitaire n’était surement pas pousser pour faire un travail que nous répétons depuis deux
décennies. Il est certain que le mémoire est assez long (120 pages) mais la pluridisciplinarité du
thème l’exige, nous avons du le résumer à deux reprise pour pouvoir réduire le volume.
La recherche fut complexe, mais elle a permis de répondre à la problématique, certainement pas dans
tous ses détails mais l’objectif principal est atteint. Dans la dernière partie du mémoire, les schémas
et plan suggérés offrent une alternative à l’habitat rural, ce qu’il faudrait prendre en
considération c’est surtout les grands principes, les recommandations dégagés pour une
habitation rurale digne du nom .