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La mer comme métaphore dans « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo, « Le vieil homme et la mer » d’Ernest Hemingway et « Qui se souvient de la mer » de Mohammed Dib

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dc.contributor.author YAGOUB, Fatima
dc.date.accessioned 2020-03-02T09:17:24Z
dc.date.available 2020-03-02T09:17:24Z
dc.date.issued 2020
dc.identifier.uri http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/15443
dc.description.abstract Les Travailleurs de la mer » sont une métaphore océanique, Victor Hugo ne cesse d’évoquer la mer. L’océan est pour lui assez ambivalent : étendue calme qui pousse au repos et à la méditation, il peut devenir un élément déchaîné et destructeur, peuplé de créatures étranges et dangereuses telles que la pieuvre et le Roi des auxcriniers. Si la mer dans « Les Travailleurs de la mer » y demeure un fort souvenir pour V.Hugo qui ne manque pas d’évoquer sa fille Léopoldine surnommée « Poupée », morte noyée dans la Seine et d’ailleurs Déruchette en est une incarnation puisqu’à la fin du roman, Gilliatt se laisse engloutir par la mer à cause justement de Déruchette. « Le Vieil Homme et la Mer » relate d’abord le succès et ensuite l’échec du héros, Santiago ; le vieux et pauvre pêcheur cubain. Depuis longtemps, il rentre bredouille de la pêche. C’est pourquoi les parents de Manolin, le gamin qui l’accompagnait, décident de l’embarquer sur un autre bateau car le vieux est qualifié de « salao » c'est-à-dire extrêmement malchanceux. Cette situation a prévalu pendant quatre-vingt-quatre jours exactement. Le jour suivant, un espadon mord à son hameçon. Après trois jours de lutte, il a vaincu le grand poisson. Cependant, des requins, après tant d’efforts du vieil homme pour les chasser, dévorent le poisson tout entier. Il ne reste de l’espadon que la tête et l’arête quand Santiago rentre au port. La mer est pour ainsi dire ambivalente pour le vieux Santiago qui ne cesse de ménager ses forces dans la victoire et même dans la défaite. Quant à « Qui se souvient de la mer », M.Dib change de stratégies sans pour autant changer d’objectifs. Pour échapper au statut de marginalité, de matière à transformer, l’écrivain est au service d’une culture dominée doit faire oeuvre de destruction. QSSM fait table rase à la fois de la civilisation des autres et de la nature piégée du patriotisme local. Il faut bien respecter la postface dans laquelle M.Dib explique à son lecteur qu’il a voulu suivre l’exemple de P. Picasso en renouvelant son écriture face aux horreurs d’une guerre qu’il était impossible d’évoquer à l’aide des techniques traditionnelles. Quant à la mer, elle ne représente qu’un simple souvenir et en même temps qu’un espoir lointain, alors que la cité avec, ses présences monstrueuses empruntées à la mythologie gréco-romaine, est en proie à des bouleversements chaotiques qui ne relèvent ni de la civilisation ni de la nature. La mer 8 est bien là pour offrir un refuge aux protagonistes. C’est vers les entrailles de la terre que l’héroïne Nafissa conduit le narrateur pour préparer, au plus profond de l’univers matériel, le retour d’une communauté humaine dans son histoire provisoirement interrompue. en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher BENCHEHIDA Mansour en_US
dc.subject La mer, métaphore, la pieuvre, l’espadon, victoire, défaite, souvenir, guerre et mythe en_US
dc.title La mer comme métaphore dans « Les Travailleurs de la mer » de Victor Hugo, « Le vieil homme et la mer » d’Ernest Hemingway et « Qui se souvient de la mer » de Mohammed Dib en_US
dc.type Thesis en_US


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