Résumé:
L’imaginaire littéraire de Salim Bachi est l’objet de cette recherche qui s’articule
autour du mythe et de la religion. Son écriture met en valeur un imaginaire collectif et/ou
individuel en s’inspirant des oeuvres littéraires, des différentes cultures, des mythes et des
religions de sa culture comme celle des autres. L’analyse s’appuie sur les travaux de
Gilbert Durand, en particulier sur le classement des images en deux régimes (Diurne et
Nocturne) et trois types de structures (schizomorphes, synthétiques et mystiques). Si
l’anthropologue s’intéresse de près aux différentes pathologies (schizophrénie, autisme,
épileptoïde, etc.), aux mythes et aux religions de différentes civilisations, notre travail
dégage à travers l’écriture (auto)biographique de Salim Bachi, les images redondantes.
Cette étude met en exergue les représentations imageantes répétées à travers des figures
de style, des symboles et des archétypes, mettant en évidence les structures dominantes
dans l’écriture de l’auteur. L’étude de deux récits et cinq romans à dominance
biographique, nous permet de dégager les thèmes abordés dans l’écriture, à savoir la mort,
la solitude, l’exil, le silence tout en faisant allusion à des souvenirs. L’image des ombres
et des morts qui prennent la parole semble partager la représentation typique de la
schizophrénie