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Ce travail vise à évaluer la qualité des eaux côtières algériennes, selon une approche écologique, où on a déterminé le taux de la bioaccumulation des contaminants (Métaux traces et radioéléments) à travers deux espèces d’invertébrés marins Mytilusgalloprovincialis (Lmk, 1816) et Paracentrotuslividus (Lmk, 1816). L’échantillonnage pour M. galloprovincialisa été réalisé sur six mois, au niveau de trois (03) régions : (S1) Région Est "Collo, Skikda", (S2) Région centre "Sercouf, Alger" et (S3) Région Ouest "Kristel, Oran". Dans un premier temps, le dosage des métaux traces (Pb, Cd, Cr, Ni, Co, Cu, Zn, Mn et Fe) s’est effectué dans la moule M. galloprovincialis (Sédiment, MES et chair Moules), afin d’évaluer la biodisponibilité métallique et d’évaluer le risque pour la santé du consommateur. Dans un deuxième temps, une transplantation des individus de M. galloprovincialisprovenant de différentes régions (Est, Centre et Ouest) a été effectuée au niveau d’un site tampon "S2 : Sercouf, Alger" de la région Centre, l’implantation des individus a débuté au mois de mai et s’est terminée vers la fin août dans un site tampon pour négliger l’effet trophique et l’effet physicochimique du milieu sur le phénomène de la bioaccumulation des métaux traces et des radioéléments. Des descripteurs physicochimiques de l’eau de mer (la température, la salinité, le pH, l’oxygène dissous, les MES et les sels nutritifs) ont été analysés durant la période d’implantation et pendant la récupération des échantillons. Parallèlement, dans le cadre du contrôle qualité (CQ) des mesures morphométriques, et physiologiques ont été réalisées. Quant à l’étude de la bioaccumulation des contaminants chimiques (métaux traces), chez l’oursin P. lividus, un échantillonnage saisonnier a été réalisé tout le long de l’année, la bioaccumulation des métaux traces (Pb, Cd, Cu et Zn) dans les gonades chez cet oursin, des trois sites suivants : (S4) Sidi Mejdoub et (S5) Plage AEM Ramdane, ex. Willis (Mostaganem) et (S6) Bateau cassé (Alger)a été analysé. A cet effet, un suivi saisonnier des paramètres morphométriques et physiologiques de l’oursin a été réalisé dans l’ensemble des sites. Nos résultats montrent que la moule M. galloprovincialis possède différentes capacités de bioaccumulation selon la biodisponibilité métallique. Cependant, le Cr représente le métal limitant la consommation de cette espèce (< 0,5 kg/jr), et les individus traités sont dépourvues d’une contamination par le 137Cs. Quant à l’analyse de la contamination chez P. lividus, la bioaccumulation maximale du Pb, Cu et Zn, a été enregistrée dans le site S6 "Bateau Cassé", liée probablement à la proximité de ce site du déversement des deux oueds :"Oued El Harrach" et "Oued El Hamiz". Pour le Cd, ce sont les oursins du site S5 "Willis" qui en sont les plus contaminés. |
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