Résumé:
Dans ce travail, notre but est de scruter dans Ce Que le jour doit à la Nuit de Yasmina Khadra les artifices de style qui rendent une vision de la guerre de l’Algérie complètement nuancée, voire atténuée ou éthérée. L’écriture adoucit les atrocités du colonialisme et met en sourdine certains aspects douloureux de l’ère coloniale. Notre étude se veut objective, nous essayerons d’étudier l’Histoire romancée dans ce texte romanesque. Nous essayerons aussi d'analyser comment se transcode l’impensé de la guerre dans ce corpus. La fiction s’arrête-t-elle au simple exercice fascinant de la langue ou bien s’installe-t-elle dans la représentation manipulée et éventuelle source de l’équivoque dans la postérité ?