Résumé:
Objectif
Le but de ce travail est de montrer que l’enseignement de la poésie vit un échec et que celle-ci peut-être appréhendée différemment, que les élèves ont de grandes capacités à produire des poèmes. Il suffit, tout simplement, de les guider en les invitant, quelques soient leurs lacunes et leurs carences, à mettre en activité leur imaginaire.
Méthode
Ce projet a été réalisé avec des élèves de première année secondaire, série Lettres, au lycée En Nadjah (Sidi Bel Abbès) dont l’effectif est de 36 élèves, âgés entre 15 et18 ans (72,22% FILLES, 27,77% garçons). 24 élèves sont issus de la ville de Sidi Bel Abbès. 12 élèves viennent des villages limitrophes.
Ces élèves ont suivi au minimum 06 ans d’enseignement de Français.
Le questionnaire destiné aux enseignants avait pour but de faire, d’une part, ressortir le pourquoi de l’échec de l’enseignement de la poésie, et, d’autre part, comment réconcilier des élèves avec ce fait littéraire (cf. Annexe n°1 p : )
Quant à celui présenté aux élèves, son objectif était de faire émerger leurs représentations en matière de poésie (cf. Annexe n°2 p :).
Le corpus de l’analyse correspond aux productions des apprenants. Les résultats recueillis démontrent que ces élèves n’ont jamais pratiqué de créativité en domaine de poésie durant leur scolarité.
Résultats
Le pourcentage de réussite des productions des élèves est de 86,09%.
Ceci s’explique par la mise en place d’un type d’organisation de travail efficace sur la poésie à savoir une certaine liberté dans la créativité, un climat de convivialité et d’absence de la contrainte d’évaluation chiffrée des acquisitions.
La liberté et le climat de confiance ont permis aux apprenants de lever les blocages et les censures, d’accéder à leur propre imagination et de libérer l’écriture par le jeu.
Conclusion
L’enseignement de la poésie doit intégrer la double dimension technique et ludique.
La priorité est donnée à la réflexion et à la création.