dc.description.abstract |
L'objectif de cette recherche vise la maitrise des techniques de reproduction contrôlée et croissance d’une espèce autochtone de la famille des Claridae (poisson-chat Africain Clarias gariepinus, et un autre allochtone (le Tilapia du Nil), en vue de répondre à une demande formulée dans les plans établis pour la filière aquaculture, et de favoriser ainsi le développement local des régions intérieures. La méthodologie de recherche repose sur l’identification du patrimoine Ichthyologique existant, dans la zone du Grand Sud Algérien, grâce à des outils morphométriquesetméristiques, complétés par des analyses Moléculaires en utilisant le gène mitochondrial cytochrome c oxydase sous-unité I (COI), où l’on note une faible diversité génétique chez C. gariepinus. Ces outils pertinents révèlent bien la présence de deux ClaridaeC. gariepinuset C. anguilaris d’intérêt Aquacole pour la région saharienne.
Le suivi sur la croissance des stades larvaires, issus de la reproduction contrôlée des deux espèces, révèle la nécessité d’optimiser les facteurs de reproduction, pour augmenter l’efficacité de l’éclosion chez le Tilapia.Le document propose de valoriser et conserver ces ressources génétiques piscicoles qui enrichissent le patrimoine ichtyologique du pays et diversifient ses niches d’occupation dans l’espace Africain. Les résultats de la reproduction contrôlée chez C. gariepinus, démontrent, que l’utilisation d’une dose optimale d’hormone Ovaprim de 0,4 ml / kg est satisfaisante, et pourrait servir de valeur guide, à la station Aquacole d’Ouargla. La population algérienne de C. gariepinus, partage son haplotype avec celles de l'Egypte et du Nigéria, suggérant un flux génétique continu à travers elles. En revanche, les populations du bassin du Congo, sont génétiquement différenciées de celles du reste de l'aire de répartition naturelle, suggérant l’existence d’une barrière géographique ou écologique entravant le flux génétique entre ces zones, séparant les populations d'Afrique du Nord et du Congo.Le rendement en frais du Tilapia du Nil dépend de multiples facteurs, en particulier, la nutrition, la densité, l’âge et la taille des géniteurs, le sex-ratio, la photopériode et la qualité d’eau d’élevage, et une fréquence alimentaire de quatre fois, et six fois par jour révèle une utilisation plus efficace des aliments, qu’avec une fois, deux fois et trois fois d’apports aliments/jour.
Les résultats obtenus représentent des normes, pour le lancement de l’élevage larvaire et la reproduction en captivité de la souche Tilapia du Nil, ce qui permettra à l’avenir de s’affranchir des importations d’alevins souvent onéreuses et à cout de devises pour le pays.
|
en_US |
dc.subject |
:SudAlgérien. Poisson-chat, Tilapia, Morphométrie, Méthodes méristiques, ADN mitochondrial, Phylogéographie, Haplotypes, Croissance, Reproduction, Eclosion, Larves, Nutrition, Conservation. |
en_US |