Résumé:
Le retour du passé colonial algérien dans la littérature et dans la production
filmique algérienne montre qu’il y a encore tant à dire. Cette omniprésence de la
représentation du fait colonial est la preuve d’une mémoire encore trop vive pour
être oubliée. C’est ce qui nous a amenée à réfléchir sur l’évolution de la
représentation de du passé colonial algérien dans l’espace romanesque et filmique.
Ce travail de recherche entrepris est à la croisée des disciplines littérature histoire
et à la croisée des arts littérature/cinéma, il nous a conduite vers une lecture
comparative entre deux œuvres romanesques L’Opium et le bâton et Ce que le jour
doit à la nuit appartenant chacune à un contexte différent, et de leurs adaptations à
l’écran. Etant donné que cette étude s’intéresse également aux emprunts au roman,
nous proposons d’analyser les changements qui s’effectuent lors d’un passage
sémiotique à un autre et de montrer que le processus d’adaptation dans notre corpus
ne permet pas d’avoir une copie conforme du texte initial, mais il propose une
nouvelle interprétation