Résumé:
En fin de notre analyse, nous trouvons utile de synthétiser les différentes
étapes nous conduisant au résultat escompté Ŕ loin de prétendre à un résultat, nous
estimons que nous sommes parvenus à une supposition presque spéculative et
hypothétique, mais issue d'un cheminement scientifique plus ou moins probant et
caractérisé.
Tout d'abord, nous nous sommes penchés sur la biographie des deux
auteurs, jugeant de l'importance de cette dernière dans notre argumentaire quant à
l'appréciation spatio-temporelle, et notamment temporelle, afin de déterminer qui,
des deux auteurs, avait pu être influencé par l'autre.
Sur quoi nous avons conclu que Brel, à une certaine période de sa vie,
était spécifiquement plongé dans les lectures philosophiques, Camus étant à leurs
têtes, et avons estimé, par conséquent que ce dernier était potentiellement une source
d'inspiration intellectuelle (la perception du concept de "l'absurde"), thématique (la
juxtaposition du religieux et de l'athée dans une même situation critique "Le
Moribond", Brel et "La peste", Camus) et textuelle (dans la forme et le procédé
narratologique) à Brel.
Toutefois, bien que notre intérêt s'inscrive dans "les sciences des textes
littéraires", nous nous sommes proportionnellement étalés sur les propos l'un et de
l'autre sans pour autant qu'ils soient issus uniquement de leurs écrits respectifs.
Notre prétexte étant qu'il demeurait impossible de comparer les points de
vue idéologiques (l'absurde) des deux auteurs en nous appuyant uniquement sur des
supports textuels Ŕ Brel n'a jamais abordé ce sujet ouvertement dans ses chansons,
c'étaient juste des insinuations. La raison pour la quelle nous avons analysé le
concept de l'absurde, largement explicité dans "Le Mythe de Sisyphe" et "l'Etranger"
(Albert Camus), en comparaison avec des fragments extraits d'interviews abordant le
même sujet.
Ensuite, nous avons réservé la grande partie du troisième chapitre
exclusivement à l'analyse scientifique.