Résumé:
A la lumière de ces résultats, on peut conclure que la zéolithe 4A usée utilisée sous
forme de poudre présente une meilleure capacité d’adsorption par rapport à la 4A usée sous
forme de grain. Le taux d’élimination de ces composés organiques augmente avec le temps de
contact, et la masse de l’adsorbant jusqu'à l’obtention de l’équilibre.
Les tests réalisés en système continu ont révélé presque les mêmes observations que
dans le système en discontinu avec des valeurs des taux d’élimination légèrement inférieurs
probablement à cause du temps de contact très court de la phase liquide avec le support solide
zéolithique dans la colonne. Cependant, il apparaît clairement que quelque soit le système utilisé, et quelque soit
la morphologie des grains notre matériau permet une bonne rétention des COV. Enfin, cette étude se voulait une source importante d’informations sur la zéolithe 4A, mais la
complexité du sujet laisse la voie libre à une poursuite de travaux tels que :
la régénération et réactivation de cette zéolite récupérée avant son utilisation pour
améliorer la capacité d’adsorption. des essais d’adsorption supplémentaires (sur batch et colonne) sur des effluents
résiduaires industriels variés s’avèrent aussi nécessaires afin d’envisager quelques
applications, et voir l’influence de la variation d’autres paramètres, tels que le pH, la
température,... sur le taux d’adsorption.
Cette étude a permis de montrer qu’un matériau industriel usé donc disponible, tel que le
tamis moléculaire 4A, peut être valorisé à travers une réutilisation dans le traitement des eaux
polluées, et ce, pour préserver un environnement sain et vivable