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Pratiques langagières dans l'école entre le formel et l'informel-Le cas du lycée" SALIHA OUELD KABLIA" de Mostaganem

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dc.contributor.author MARADJ, Souad
dc.date.accessioned 2021-12-13T10:37:00Z
dc.date.available 2021-12-13T10:37:00Z
dc.date.issued 2010-12-31
dc.identifier.uri http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/19736
dc.description.abstract Le Maghreb possède une diversité linguistique dont l’existence remonte, du point de vue anthropologique, à des temps très reculés∗ . Ainsi, cette diversité est explicitée par K. Taleb Ibrahimi par les quatre aires linguistiques -en ce qui concerne l’Algérie- dont chacune contient plusieurs variations. Cette dernière reflète ce que nous appelons les parlers maghrébins. Etant donné que l’Algérie a adopté l’arabe classique dans le corpus éducatif depuis l’indépendance, ce qui exige au acteurs-locuteurs algériens dans le champ éducatif –élèves et enseignants- d’utiliser cette langue officielle. Mais ce que nous avons relevé du terrain d’étude qui est un lycée de Mostaganem, que les acteurslocuteurs pratiquent un métissage entre l’arabe classique et les parlers algériens. Ces derniers révèlent leur spécificité de l’accumulation de plusieurs communautés dans un même espace, celui du ‘quartier Pépinière’. Cependant il faut souligner une continuité dans les pratiques langagières entre le milieu extérieur (au-delà du lycée) et le milieu intérieur (le lycée). L’évolution des parlers algériens et de la langue arabe sont articulés au processus historique qu’ont connu les institutions éducatives en Algérie, depuis l’époque coloniale où ont émergé les acteurs-locuteurs coloniaux et indigènes, avec l’intervention d’autres acteurs qui sont les Ulémas réformistes, tolbas, etc. Les situations d’une langue usitée dans le formel ou l’informel sont le fait de la production du consensus des acteurs- locuteurs des deux communautés, et comme l’espace que compte les deux communautés est un espace citadin, c’est le parler citadin qui est introduit dans une situation formelle. Mais le facteur de la temporalité va créer un nouveau langage légitime aux deux communautés. Ce langage va à son tour créer une nouvelle situation, celle de considérer les deux parlers (paysans et citadin) comme des langages usités dans l’informel, et c’est la nouvelle forme diglossique qui prend le positionnement d’un langage usité dans le formel. C’est cette diglossie entre les parlers algériens qui ∗ Le berbère (le tamazight) est considéré comme la langue la plus ancienne qui a existé au Maghreb. 6 intervient dans le champ de la diglossie scolaire (entre l’arabe classique et la diglossie des parlers algériens). en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher Université de Mostaganem en_US
dc.subject Pratiques langagières- diglossie- diversité linguistique- parlers maghrébins- acteurs-locuteurs- communautés linguistiques- intégration langagièreadaptation langagière. en_US
dc.title Pratiques langagières dans l'école entre le formel et l'informel-Le cas du lycée" SALIHA OUELD KABLIA" de Mostaganem en_US
dc.type Thesis en_US


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