Résumé:
L’hépatite C est une infection chronique du foie causée par un virus qui se transmet
par le sang. L’infection se caractérise par une inflammation du foie (l’hépatite) qui est
souvent asymptomatique,mais qui peut évoluer vers une hépatite chronique et plus tard
une cirrhose (fibrose cicatricielle du foie) et un cancer du foie. Une nouvelle infection par
leVHC ne doit pas toujours être traitée car, chez certaines personnes, la réponse immunitaire éliminera l’infection. Néanmoins, lorsque l’infection par le VHC devient chronique,le traitement s’impose, celui-ci vise la guérison.
L’accès au traitement contre le VHC s’améliore, mais il reste encore trop limité. En
2017, sur les 71 millions de personnes vivant avec une infection à VHC dans le monde,
on estimait à 19% (13,1 millions) la proportion d’entre elles ayant connaissance du diagnostic et parmi celles diagnostiquées comme porteuses d’une infection àVHC chronique,environ 5 millions avaient été traitées avec des ADD (antiviraux à action directe) à la fin de l’année 2017. Il reste donc beaucoup à faire pour atteindre la cible consistant à traiter 80% des personnes atteintes d’une infection à VHC dans le monde d’ici à 2030.
Il n’existe pas actuellement de vaccin efficace contre l’hépatite C ; cependant, des recherches sont en cours dans ce domaine. Dans un article publié dans la revue Science
Translational Medicine , des chercheurs d’Oxford font état des résultats prometteurs qui
ouvrent la voie à un vaccin prophylactique. Ils mènent actuellement un essai clinique
dont la phase I vient de se terminer. C’est-à-dire que la tolérance et les éventuels effets
indésirables ont été évalués.
Dans notre travail on discutera de la dynamique de transmission du VHC et de l’effet
de l’isolement des infectés et la vaccination sur cette dynamique.
1. Dans un premier temps, un modèle épidémique déterministe pour la propagation
de l’hépatite C, qui intègre la possibilité d’un état d’isolement et vaccination est
formulé.
2. Une analyse globale du modèle sera effectuée.