Résumé:
L’hydratation est l’un des piliers de la réussite sportive et pour arriver au sommet, aux hauts résultats elle devrait occuper une place prépondérante chez nos sportifs de haut niveau, cependant, gérer son potentiel hydrique et l’optimiser , devrait être un soucis majeur et une préoccupation pour tous les acteurs du monde sportif, à savoir athlètes, entraineurs, médecins , préparateurs physique…ect.
Lors de notre étude, nous avons constaté à travers l’enquête menée auprès de 100 basketteurs de ligue 1 et d’une manière moindre leurs entraineurs que la question d’hydratation et la gestion de la balance hydrique n’est pas une priorité on pense que cela soit possible par négligence, par oubli ou par ignorance de son rôle pour atteindre la haute performance et pour préserver la santé de l’athlète..
A travers cette étude, nous avons observé l’effet de la déshydratation sur les qualités physiques spécifiques chez nos basketteurs et on a constaté que la déshydratation affecte négativement le développement de leurs qualités physiques comme il a été mentionné parfois à travers la recherche sachant que les résultats des tests réalisés au cours de notre étude ne sont pas tous conformes aux données avancées par la littérature scientifique qui s’accordent sur l’idée qu’à partir d’une déshydratation de 2% que les capacités physiques d’un athlète soient altérées.
Nous avons constaté qu’une déshydratation , même minime, entre 1% et 2% chez nos basketteurs avait une influence négativement sur la performance physique et surtout les capacités d’endurance de nos athlètes et ça a provoqué chez eux une très grande fatigue contrairement à ce qu’on a pu savoir à travers les travaux de (Cheung et coll.2015) une légère déshydratation (entre 2% et 3%) n’altère pas la performance en endurance. Ces travaux sont généralement appliqués sur des marathoniens ou des cyclistes, or le basketball a ses spécificités et son caractère intermittent donc il nous paraît logique que les résultats seront différents.
En basketball, les contraintes du temps et de la pression sont déterminantes, surtout après le changement des lois en 2001, (lois des 5 temps morts, lois des 24 secondes, lois des 8 secondes …) et qui ont rendu la compétition plus dure et les efforts plus intenses. les joueurs
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sont amenés à boire durant les temps morts et les arrêts de jeu d’une façon optimale et intelligente sans qu’ils se trompent en buvant de grandes quantités par exemple qui va favoriser une gène gastrique fatale induisant forcément une contre performance.
Pour que le rendement soit a son optimum, et pour réaliser de hautes performances , nos basketteurs doivent adopter une stratégie hydrique adéquate, optimale, personnalisée , et bien étudiée en sachant quantifier leurs taux de sudation pour connaitre le volume d’eau ou de boisson nécessaire à consommer durant l’entrainement ou en compétition. Ils doivent arriver toujours bien hydratés en compétition comme en entrainement
L’individualisation des stratégies d’hydratation demeure à cet effet une priorité pour chaque athlète dans ce contexte, chacun est amené à connaitre d’abord son taux de sudation pour calculer ses pertes en tenant compte des boissons ingérées pour connaitre la quantité précise à ingérer, la fréquence, le moment pour arriver à l’entrainement ou en compétition correctement hydraté