Résumé:
Ce polycopié est destiné aux étudiants de Master 1 Architecture du
département d’architecture de Mostaganem. C’est un guide pratique pour
rédiger un mémoire en architecture. Il illustre les normes et la représentation
typographique pour un écrit scientifique
L’essentiel du travail de recherche consiste à effectuer des expériences et
obtenir des résultats. Rédiger un mémoire de fin d’étude en master architecture
(MFEMA) est très difficile et prend beaucoup de temps. En comparaison,
dessiner un plan ou façonner une maquette, est relativement moins compliquée,
chez les architectes, que de rédiger un MFEMA, qui nécessite un travail mental
intense, non seulement pour écrire de manière claire et concise, mais aussi pour
distiller le nectar des résultats et en présenter une innovation digne de ce nom
(Lichtfouse, 2009).
La question de l’accompagnement des apprenants en master architecture
(AMA)23 dans l’écriture des MFEMA est un sujet qui entraine très souvent des
débats animés et contrastés chez les enseignants de notre département. D’un
autre côté, l’inquiétude perceptible et le désarroi récurrent des AMA face à
ces écrits, nous révèlent toutes les ambiguïtés et les messages paradoxaux
que nous véhiculons, en cherchant à articuler, à la fois, des préconisations
«aidantes», en lien avec des ouvrages didactiques et des conceptions
«ouvertes» coloriées de nos représentations (Eastes, 2013).
Des remarques préliminaires nous ont aboutis, dans le cadre de ce
polycopié, à nous poser les questions suivantes :
Que savons-nous des normes et des représentations qui conduisent les
pratiques scripturales d’un Mémoire en général?
Ces normes sont-elles réinvesties par les AMA ?
Comment sont-elles incorporées dans nos critères évaluatifs ?
Pour apporter un éclairage à ce questionnement, nous avons recueilli
les préconisations d’ouvrages évoquant les guides de rédactions des écrits
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