Résumé:
Le patrimoine immobilier des anciens édifices en maçonnerie ne cesse d’être réhabilité,
avec les matériaux de construction qui font une meilleure amélioration pour avoir une
meilleure durée de vie particulièrement en zones sismiques. Cette thèse est essentiellement
structurée en deux parties principales. La première présente quelques notions essentielles sur
le risque sismique et sur la vulnérabilité des structures. Ensuite les approches proposées par
les différents auteurs ont été décrites, et il a été possible de regrouper de manière rationnelle,
les différentes méthodes existantes pour évaluer la vulnérabilité sismique des structures, à
travers des caractéristiques communes mises en évidence par celles-ci. Pour le cas concret des
anciens édifices en maçonnerie, en sélectionnant l'approche considérée comme la plus
appropriée pour le groupe et ayant choisi une approche analytique, la performance sismique
des mosquées de la vieille ville de Ténès a été évaluée. L'étude a été réalisée par la méthode
GNTD II. Après avoir analysé les caractéristiques des édifices et évalué leurs comportements
sismique, les courbe de capacité et de fragilité ont été réalisées selon les répartitions
dommages.
Dans la deuxième partie, la confection d’une brique d'argile rouge à base d’ajout de sable
introduit dans le procédé de fabrication de la brique sous différentes granulométries et
dosages dans le but de déterminer son comportement sous l'effet de la pression du moulage, la
température de cuisson, la teneur en eau de façonnage, la masse volumique apparente et réelle,
la porosité, la résistance mécanique à la compression et à la flexion. Les résultats obtenus
montrent que les valeurs optimales de granulométrie et de dosage sont respectivement 0,1mm
de diamètre (sable fin) et 4% de son poids de la matière première argile-Kaolinite. Par rapport
aux normes internationales, la résistance à la compression d’une brique rouge pleine et sans
ajouts est de 150 kgf/cm2 (produit control). La résistance mécanique du produit obtenu par
ajout de sable enregistre une augmentation de 19%, ce qui permet non seulement d’améliorer
la qualité de résistance de la brique mais aussi de valoriser le sable par recyclage sans recours
à l’opération de broyage de chamotte qui est moins économique mais juste un calibrage de
quantité de sable.