Abstract:
Cette étude avait pour but de décrire le niveau de perception des futurs enseignants
en EPS à l'égard des compétences professionnelles telles qu’édictées par le référentiel
(Laroua, 2014).
Les différents résultats ont montrés que seulement 07 parmi les 23 compétences
professionnelles n'étaie nt pas pour notre population déterminantes et donc n’avaient
aucune maîtrise sur elle.
Les futurs enseignants d'EPS (L3) ne donnent pas assez d'importance à l'éthique
(CP1) ce qui est inconcevable. Ils ne comprennent pas ce qui peut lier le métier d'EPS
avec les Technologies de l'information et de la communication (CP9), mais aussi les
sciences associées aux disciplines qu'ils enseignent (CP10).
Pour ce qui est de la prise en compte de la diversité des élèves (CP7), la continuité
de l'activité sportive dans l'établissement (CP16) , les méthodes et styles
d'enseignement (CP17) ainsi que la législation (CP18).
Nous ne prétendons pas juger la maîtrise des enseignants stagiaires comme on le
souhaite mais, il est quand même concevable que ces futurs enseignants perçoivent
que ces compétences sont aussi importantes que les autres dans la bonne conduite de
leur leçon d'EPS. Ce qui n’est vraiment pas le cas. Par ailleurs, il est aussi étonnant de
voir que durant ces trois années de formation, nos futur s enseignants stagiaires n’ont
pas pu acquérir les compétences nécessaires pour le métier d’enseignement telle la
maîtrise de la langue (CP 2) et la discipline (CP 3). Ils reconnaissant qu’ils avaient du
mal à exploiter le matériel pédagogique (CP15) et ne s’adaptaient pas avec les
différentes situations et les imprévus lors des séances pratiques (CP 21). Il est donc
plus objectif de notre part, de ne plus parler de méthodes (CP 22) et d’innovation (CP
19) dans leur travail.
Pour conclure, notre étude présente des limites méthodologiques, notamment
compte tenu de notre échantillon, d’une collecte ponctuelle de données et de
l’utilisation de ce référentiel de c ompétences professionnelles.