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Le gouvernement d'entreprise est, de nos jours, considéré comme un pilier important d'une
rigoureuse gestion bancaire.
Il est d'une importance fondamentale, au même titre qu'un rapport financier, un plan
stratégique ou une gestion adéquate de risques.
Le thème «gouvernance d'entreprise » constitue un prolongement de l'interrogation éternelle
qui a porté sur l'état de l'entreprise et qui s'est provoqué contre les comportements d'abus
graves et les déboires suite aux récents échecs retentissants les banques tel que les troubles qui
perturbent les marchés financiers internationaux et qui fournissent un illustre exemple depuis
plus d'un an.
Que faire dans un environnement international concrétisé par une tornade financière ? Que
peut-on faire dans un monde qui vit une perturbation et où tout bouge ?
La propagation de la phase de turbulence, débutée aux Etats-Unis au milieu de l'année 2007 a
été connue par sa rapidité et par son asymétrie. La contagion à ce niveau n'a pas de frontière
et par la suite le risque est devenu mobile et difficile à saisir.
Des lignes directrices ont été publiées par de nombreuses organisations insistant sur la
nécessité d'appliquer les règles de gouvernance d'entreprise au sein des banques. À ce niveau
on peut citer les « Principes de gouvernement d'entreprise » qui ont été publié par l'OCDE
(l'organisation de coopération et de développement économique) en 2004. Egalement, le
comité de Bâle sur le contrôle bancaire qui à son tour a publié un document intitulé
« Renforcer le gouvernement d'entreprise pour les organisations bancaires » en février 2006.
De ce fait, les efforts exercés et déployés par ces institutions ont mis en exergue l'importance
du rôle de la gouvernance d'entreprise au sein des banques.
Au sein de la banque et suite à cet événement abusif (la crise), nous avons étudié des abus qui
naissent et qui sont présentés comme suit : l'abus de confiance, la déstabilisation, l'abus des
pouvoirs, l'abus informationnel, la délégation de pouvoir et l'excès de risque.
Par ailleurs une confrontation effectuée entre l'exercice des mécanismes de gouvernance et
l'existence des abus a fait l'objet de notre proposition de recherche et va nous permettre
d'évaluer l'efficacité de ces mécanismes de gouvernance dans la prévention et la lutte contre
ces comportements abusifs. Autrement dit, si ces mécanismes sont insuffisants ou bien n'ont
aucun effet en situation pareille.
Suite à l'étude effectuée et l'analyse du comportement des variables nous avons constaté que
les mécanismes de gouvernance étudiée ne peuvent pas être efficaces puisque sur le plan
pratique il existe des abus même avec l'exercice de règles de gouvernance. Egalement, non
plus n'ayant aucun effet puisque le rôle de certains mécanismes est crucial et nous ne pouvons
jamais l'ignorer.
Par ailleurs nous avons constaté qu'il existe une certaine insuffisance dans l'intervention de
certains mécanismes dans la prévention ou bien la lutte contre les comportements abusifs et
qui demeurent un sujet d'amélioration.
Conclusion générale
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Nous avons constaté aussi qu'aucun abus ne peut être lutté de manière pertinente par tous les
mécanismes à la fois. Dans une vision similaire, nous avons constaté qu'aucun mécanisme
n'est pertinent pour tous les abus (s'il est par exemple pertinent pour un abus il est acceptable
pour un autre tel est le cas des textes réglementaires ou du conseil d'administration).
L’intermédiation financière des banques reste limitée surtout au niveau du marché financier
qui souffre d’une faiblesse en matière de transactions boursières. Le développement du
marché financier ne peut avoir lieu sans l’adhésion des agents économiques et surtout des
PME-PMI. L’activité au niveau du marché financier, si elle est développée, elle serait
beaucoup plus rentable par rapport à celle qui se passe avec la clientèle au niveau des guichets
bancaires. A cet égard, on peut considérer que l’activité au niveau du marché financier
représente un autre manque à gagner pour les entreprises en général et les banques en
particulier, l’expérience internationale nous l’implique (exemple CAC 40 en France).
Le facteur humain a été omis par la Banque d’Algérie et par les banques algériennes et
surtout celles publiques. La gestion des banques doit être appréciée jusqu’à atteindre le stade
de management bancaire. Le côté managérial n’est pas toujours pris en compte dans
l’évaluation de la performance des banques. Dans la plupart des cas, la stratégie du premier
responsable de la banque et des directeurs d’agences, induit à la performance ou contre
performance de l’institution. Dans les différents rapports de la Banque d’Algérie, le côté
managérial n’est pas pris en considération et ce malgré le déficit flagrant en management dans
les secteurs bancaire et financier.
A notre sens, la bourse des managers doit exister pour pouvoir sélectionner les meilleurs sur
des critères purement objectifs et qui répondent aux exigences du marché bancaire et à partir
de cela, l’analyste des indicateurs peut savoir avec objectivité l’influence du facteur humain
sur les différents ratios.
Du côté règlementaire et juridique, les dirigeants des banques ne sont pas protégés par des
textes, ils luttent toujours pour la promulgation par les pouvoirs publics d’une loi sur la
dépénalisation des actes de gestion.
Ce qui fait que les conditions juridico-pénales qui se rattachent au statut du gestionnaire, ainsi
que la considération salariale, ne permettent pas de mobiliser les meilleures compétences d’où
absence d’une véritable culture de rationalité économique et financière.
La gouvernance demeure une culture à inculquer à tous les niveaux, sa portée n’est pas
limitée dans l’espace et dans le temps et dépasse largement l’horizon intellectuel des
différents utilisateurs et chercheurs.
Finalement, certaines conditions doivent être réunies pour que la gouvernance bancaire puisse
contribuer dans le développement économique en Algérie. Par voie de conséquence; on doit
développer autant que possible la culture et mentalité de la bonne gouvernance bancaire par:
la sensibilisation, la formation, la valorisation, la reconnaissance des performances, le
renforcement de la transparence des procédures et la stabilité de la règlementation, le
renforcement des capacités nationales de lutte contre la corruption ainsi que des mécanismes |
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