Résumé:
Après avoir éliminé le CO2 dans l’étape de décarbonatation, le gaz naturel
passe à la déshydratation dans le but de retirer toute trace d’eau susceptible de se
solidifier dans les équipements cryogéniques de la section de liquéfaction du gaz
naturel.
Le problème qui se pose depuis quelque temps, au niveau du complexe
GL1/Z, est la dégradation du tamis moléculaires du sécheur de l’étape de
déshydratation qui provoque le colmatage.
Dans l’exploitation du gaz naturel, la dégradation du tamis moléculaire est
indiquée par l’augmentation de pression différentielle AP du gaz naturel à
travers le sécheur (l’augmentation de la perte de charge).
Si on prend comme exemple le train 500 on trouve par calcul la perte de
charge égale à 0.35 bar et que la valeur d’indication réelle prise à partir du DSC
est de 1.35 Bar. Alors que la valeur maximale donnée par le fabriquant (UOP)
du tamis est de l’ordre de 1Bar.
L’étude que nous avons mené montre que par un calcul théorique il n’est
pas évident d’en déterminer la cause du problème de l’augmentation de la perte
de charge. Mais en développant l’étude par différentes analyses sur
l’exploitation du sécheur on peut faire ressortir les causes probables de cette
dégradation.
Le travail qui nous a été confié, dans le cadre de notre projet de fin d’étude,
est de faire le calcul de la perte de charge à travers le sécheur sous les conditions
du travail et de tenter de faire ressortir les facteurs qui peuvent être à l’origine de
ce problème et de dégager les recommandations nécessaires.