Résumé:
Résumé:
Les polluants émergents (PE), un groupe de contaminants nouveaux et non
réglementés, présents dans l’environnement à des concentrations très faibles. Parmi
eux, les produits pharmaceutiques (PhC), et en particulier les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS), sont omniprésents et résistants aux méthodes traditionnelles de
traitement des eaux, posant un risque pour l’environnement aquatique et la santé
humaine. Le diclofénac sodique (DCF), un AINS couramment utilisé, est
particulièrement préoccupant en raison de sa persistance dans l’environnement
aquatique, ce qui peut nuire à la faune et perturber les écosystèmes. Les techniques
actuelles pour éliminer les AINS des eaux usées incluent la dégradation biologique, la
biofiltration,les processus d’oxydation avancés (POA), la filtration sur membrane et
l’adsorption.
L’étude se concentre sur l’utilisation de l’halloysite algérienne modifiée, un minéral
argileux naturel avec une structure cristalline unique, pour éliminer le DCF.
L’halloysite est extraite du site de Djebel Debbagh en Algérie et subit un traitement
thermochimique pour améliorer ses performances. L’objectif est d’utiliser l’halloysite
modifiée comme adsorbant et catalyseur dans la dégradation photocatalytique du DCF,
avec une caractérisation approfondie des solides obtenus.
Le manuscrit est structuré en quatre chapitres, couvrant un examen de la littérature sur
les argiles et l’halloysite, les propriétés et la toxicité du diclofénac, le traitement
thermique et chimique suivi d’une élaboration d’un catalyseur magnétique à base
d’halloysite et de fer, et une étude détaillée de l’adsorption et de la dégradation
photocatalytique du DCF par les différents matériaux halloysitiques modifiée.
Cette recherche vise à développer des méthodes efficaces et respectueuses de
l’environnement pour traiter les contaminants pharmaceutiques dans l’eau, en utilisant
des matériaux locaux et modifiés comme l’halloysite pour surmonter les défis posés
par les polluants émergents.
Ces matériaux ont été employés comme adsorbant pour récupérer ce polluant et le meilleur adsorbant est le H600-3N avec une quantité adsorbée de 165 mg g-1 après 2h d’équilibre.
Par la suite, nous explorerons la dégradation photocatalytique de ce polluant : en premier lieu, nous utiliserons les solides H600-xN comme catalyseur, ensuite nous allons réaliser la synthèse d’un matériau hybride à base de H600-xN et le fer d’où le taux de dégradation a augmenté de 74% à 88,5% après 2h d irradiation.