Résumé:
L'arabe algérien, cette langue qui est omniprésente dans la sphère sociale algérienne, la langue pratiquée au quotidien en Algérie, à la maison avec la famille, dans la rue avec les amis et donc la plus présente socialement, est paradoxalement considérée comme un arabe dégradé, un « patois » ou la partie basse de la langue arabe et elle est depuis trop longtemps reléguée au stade de dialecte.
Parmi les défenseurs de la promotion de l‟arabe algérien , on peut citer Abdou Elimam qui à travers plusieurs de ses écrits ,comme à titre d‟exemple «Le maghribi, langue trois fois millénaire » ou encore « Le maghribi, alias (ed-darija) », plaide pour la constitutionnalisation de cette langue et affirme que le fait de ne pas la reconnaitre est « une atteinte grave à l‟intégrité de la personne » (AlgérieCulture :2020).
L'écrivain Rabeh SEBAA est également l‟un des fervents partisans de cette thèse, sa position est concrétisée par cette tentative d'introduire l'arabe algérien dans la littérature algérienne à travers son roman “Fahla”.
L‟objectif de cette étude de réaliser un travail qui mettra en évidence les représentations à l‟égard de l‟arabe algérien d‟un point de vue sociolinguistique.