Résumé:
Les rejets liquides sont de nature très variable et la législation est très sévère en termes de rejet dans le milieu naturel. Certains procédés industriels produisent des eaux dont les caractéristiques permettent des traitements connus tel que le traitement boues activées. Mais parfois les traitements conventionnels ne suffisent pas, il faut alors coupler plusieurs procédés de traitement. Les coûts d’exploitation de ces unités de traitement est loin d’être négligeable d’autant plus qu’il faut souvent traiter les sous-produits. C’est le prix à payer non seulement pour réhabiliter les processus industriels en matière environnemental mais aussi tout simplement pour contribuer à la préservation de l’environnement. Dans cette étude nous avons mis au point une membrane céramique afin de les valoriser et voir leur comportement envers les solutions colorées anioniques ou et les rejets industriels réels. Le suivi des analyses effectue tel que le pH, la conductivité, la rétention et la demande chimique en oxygène ont donné les résultats suivants :
Le flux de perméance de l’eau de robinet et de rejets diminue en fonction du temps jusqu’à une valeur ou il demeure stable durant le temps de traitement.
L’étude des performances d’une membrane céramique pour la diminution de la DCO, montre l'efficacité de la membrane au traitement des effluents liquides. On constate que la réduction de la DCO est supérieure à 70% pour les deux rejets.
Le taux de rétention de rejet des sels a atteint 40%.Par contre, il est de l’ordre de 80 à 98%en traitant les solutions colorées.
Le pH des perméances des rejets, des colorants et des sels augmente avec l’augmentation en fonction de temps. Cette augmentation confirme les interactions entre le soluté et la membrane.
On note aussi que la charge organique initiale influe sur le flux et le taux de rétention. Les résultats obtenus montrent que la filtration par les membranes céramiques est efficace pour l’élimination des colorants et des sels et les rejets industriels