Résumé:
Les vérités d’hier ne sont souvent pas celles d’aujourd’hui et encore moins celles de demain.
Telle va la science. Elle avance, qu’on le veuille ou non. Mais pour bénéficier aux mieux de ses
avancées, il est nécessaire de confronter les résultats aux données et observations de terrain. Le
stretching est fréquemment présenté par les entraîneurs comme un facteur d’amélioration de la
performance sportive lorsqu’il est utilisé pendant l’échauffement pour une compétition, pour
favoriser et accélérer la récupération après une séance d’entraînement intense et pour la
prévention des blessures. L’intérêt de la présente recherche porte précisément sur la relation
entre le stretching passif et la performance sportive en fonction de la durée de jeu. La procédure
vise à inclure un stretching passif pendant la phase d’échauffement qui précède l’épreuve de
sprint de sauts, d’agilité ,de souplesse et de VMA chez les footballeurs professionnelles et à
étudier l’effet du stretching passifs sur les performances en fonction des durées de jeu (après
2min de repos ,15min de jeu,30min de jeu et 45min de jeu). Pour ce faire les athlètes sont mis en
deux situations la première consiste à courir pendant 5min suivie d’une session de stretching
passif tandis que la seconde ne contient plus de stretching passif préalable. Cette évaluation
indépendante de la valeur réelle de la performance des athlètes va nous permettre de déterminer
la variabilité de l’effet du stretching passif qui précède les épreuves. Les résultats montrent
que la pratique du stretching passif pendant l’échauffement a détérioré variablement les
performances. De là espérons que toutes ces expérimentations vont contribuées à la résolution
d’un des problèmes majeurs de la complexité de l’entraînement de la souplesse et apporté un
plus aux résultats scientifiques les plus récentes pour optimiser les effets du stretching passif.......................................The objective of the present study was to investigate the effects of passif stretching alone on
subsequent agility, sprinting, and jump performance. two different stretching protocols: (a) static
stretch (SS) to point of discomfort (POD); (b) a control warm-up condition without stretching
were implemented with a prior aerobic warm-up and followed by dynamic activities. Dependent
variables included a 10-m and 30-m sprint, agility run, VMA, jump and measure of flexibility
tests. The control condition showed significant differences (p = 0.05) for sprint, agility run,
VMA, jump and measure of flexibility tests faster than the PS,POD condition. There were
variable effects during the four phases of play .The performances were effected during the first
time (D1) ,muscular capacities recuperation in the second (D2),significate progresses in the
theired (D3) and stability with some perturbation in the last (D4). The lack of stretch-induced
impairments may be attributed to the trained state of the participants or the amount of time used
after stretching before the performance.
Participants were either amators or régional level football athlets who trained 3–4 times a week
with each session lasting ;90 minutes. Based on these findings and the literature, trained
individuals who wish to implement static stretching should include an adequate warm-up and
dynamic sport- specific activities with at least 5 or more minutes of recovery before their sport