Résumé:
Comment repenser l’espace publique Mostaganemois pour l’intégrer au patrimoine
« La place du 1er Novembre 1954 (Place d’Armes) » comme exemple. Afin de répondre à cette problématique il est nécessaire de soulever certaines anomalies.
La place publique et les bâtiments adjacents étaient bâtis comme un ensemble par
l’état coloniale mais seules ses bâtiments sont considérés comme patrimoine et restaurés selon des exigences préétablies, qu’en est-il de la place (traitée indifféremment) et qui fait donc défaut a cette image urbaine d’ensemble. Dans le cas où cette place publique sera incluse dans la restauration du patrimoine selon la loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel, qui stipule dans l’article 8, la protection, la sauvegarde et la mise en valeur des ensembles urbains. On ne peut appliquer les mêmes critères de préservations appliqués aux bâtis alentours, à une placette qui nécessite une approche pluridisciplinaire. Car cette dernière dépasse l’acte de construire au plan physique
dans le sens où elle devrait refléter l’état d’âme d’une société tout en accueillant des
affluences diverses et rendre conscient de son identité culturelle. Nous nous intéressons ainsi non pas à la place publique physique mais au concept de la place publique, prise en tant qu’espace liant le spatial et le social et impliquant les pratique de ses usagers habitants. « L’espace publique est un espace sensible dans lequel évoluent des corps, perceptibles et observables, et un espace de compétences, c’est-à-dire de savoirs pratiques détenus non seulement par des opérationnels et des concepteurs (architectes ou urbanistes), mais aussi par des usagers ordinaires