Résumé:
Dès lors, depuis quelques années, on observe, dans les villes européens un regain
d’intérêt pour la revalorisation de ces friches. Parmi ces friches, nous trouvons les friches
ferroviaires. Ces espaces présentent des caractéristiques particulièrement intéressantes en tant que réserves foncières situées dans un périmètre intra urbain, voire au cœur même des villes. Car, du fait de l’étalement urbain, les gares construites à la fin du XIXème siècle en périphérie se retrouvent très souvent en plein centre des agglomérations actuelles. Aussi, leur requalification à travers la réaffectation des infrastructures existantes ou par la réalisation de nouvelles constructions va dans le sens des objectifs de préservation d’espaces non bâtis à la périphérie des villes et de densification de l’environnement construit, en accord avec les principes de la ville compacte, modèle antinomique de celui qui a guidé les logiques de dissociation et d’étalement urbains. De plus, de par la situation de ces friches ferroviaires à l’interface des transports publics, cela permet en même temps de promouvoir une mobilité alternative à l’auto mobilité.
A travers le prisme du développement durable, cette nouvelle donne urbaine nécessite
un regard à plus long terme sur l’évolution de la morphologie des villes. Le phénomène de dés étalement ou rétraction périurbaine fait contrepoids à l’étalement. C’est dans ce sens que le projet de renouvellement urbain de l’ancienne gare ferroviaire de Mécheria s’inscrit. En effet après la délocalisation de la gare de Mécheria vers la périphérie ouest La friche ferroviaire devient obsolescente. Il faut réfléchir à un nouvel usage qui permet de reconvertir cet espace en un quartier durable.