Résumé:
Face à la dégradation de ces logements et les problèmes rencontrés dans cette cité l'État
a prévu pour ces habitant un programme de logements en remplacement de leurs
anciennes cités, mais ses habitant ont refusé de déménager vers les nouveaux logements
à cause de leur situation en dehors de la ville , ces logements sont composés de F3 alors
que certaines de ces ménages ont des F4 , l’insécurité dans le nouveau site , les troubles
de voisinage et les difficultés d’accès sont les principaux motifs de leur refus.
Selon la réalité urbaine de la ville de Tiaret, il apparait qu’elle a subi des extensions
urbaines caractérisées uniquement par des grands ensembles d’habitat social due à la
production en série de bâtiments ; parmi ces séries d'habitat social la ville a réalisé un
programme sinistré de logement en F3 pour les habitants de la cité Volani en dehors de
la ville, ce lieu manque d'équipement (école primaire, les annexes, clinique... etc.) et est
démuni de toutes sécurités.
Ce rejet de l’habitat social qui s’explique en grande partie par la crainte de l’insécurité et
des troubles du voisinage participe pleinement à la construction d’un discours
permettant aux occupants de s’approprier leur habitat en camping ou dans le diffus. Si
certains y trouvent une plus grande sérénité, on constate que beaucoup d’autres
problèmes sont vécus au quotidien dans leur installation actuelle.
Les difficultés d’accès au marché du logement sont en premier lieu d’ordre financier. Les
personnes se voient exclues du marché classique parce qu’elles ont des ressources
limitées au regard des prix de l’immobilier. Pour la plupart, cette exclusion fait suite à une
rupture familiale, professionnelle c'est-à-dire lorsque le ménage ou la personne voit ses
revenus diminuer. Si elle revêt des formes multiples, cette logique de rupture conduit
toujours à un cumul de difficultés, se révélant contraignant pour l’accès au logement.
C’est ainsi que les personnes se tournent vers une offre de logement précaire en camping
ou dans le diffus.