Résumé:
Le patrimoine architectural islamique est une richesse civilisationnelle qu’il importe de protéger d’explorer et d’étudier. Il est aussi indispensable d’en éclairer les caractéristiques et les particularités identificatrice, de veiller à orienter l’évolution vers une meilleure adaptation aux contingences actuelles et aux mutations civilisationnelle.
Le patrimoine religieux Algérien présente une variété de styles architecturaux correspondant aux différentes civilisations présentes sur son territoire depuis les premiers temps de son islamisation, à l'époque ottomane jusqu’à le colonialisme français.
Beaucoup s’accordent à dire que la notion de patrimoine est un héritage de la colonisation française, en effet la production architecturale et urbaine des XVIII é. et XIX è. siècles issue de la présence française dans le pays, constitue un exemple édifiant. La conception patrimoniale rapportée à un espace architectural importé, voir imposé tel que c’est le cas de l’héritage colonial, renvoie indéniablement aux concepts de sens et de reconnaissance et par voie de conséquence au rapport de dissonance qui les fondent. On peut
donc, à juste titre affirmer qu’en Algérie, la notion de patrimoine architectural et urbain associée aux XVIII é. et XIX è. siècles, est complexe et ambigu, est fortement problématique. C'est dans ce sens, que l’objectif de notre étude va se porter sur la mosquée historique «mosquée Atik » de Tiaret, afin de montrer non seulement, sa diversité culturelle, son riche patrimoine, son mélange architecturale mais aussi penser à la sauvegarde de l'authenticité et la mise en place d'un répertoire architectural et architectonique patrimonial.