Résumé:
Au cours de son histoire, la ville de Mostaganem a entretenu des rapports très étroits à la mer, elle a été de tout temps un pôle de croissance économique et un lieu de convergence, son port est le lieu de transit par lequel s’opèrent les relations avec l’outre-mer. La ville portuaire de Mostaganem a été naturellement, une interface entre l’arrière-pays et les marchés du bassin méditerranéen, elle a été aussi un comptoir où s’exporter le produit national. Le littoral Mostaganemois, aussi, était le théâtre d’une pratique culturelle exercée par les autochtones, sauf qu’aujourd’hui un ensemble d’évènements ont fait que la ville se détache de son port, de son littoral, créant une rupture fonctionnelle, une incohérence organique et une architecture qui ne révèle en rien la présence de la mer. La Ville du Mostaganem doit engager à la reconquête et la régénération urbaine de son interface avec le port, à l’instar de toutes les villes portuaires du monde (Barcelone, Bilbao, Londres, Liverpool, Sydney, Marseille) afin d’y développer de nouvelles fonctions résidentielles et économiques à valeur ajoutée et surtout d’améliorer le cadre de vie des habitants et salariés et de valoriser ainsi l’image de ce territoire, et par-delà, de l’ensemble de la commune. La mondialisation impose ainsi la transformation de l’ancien port en ville portuaire.
Depuis quelques années, le domaine portuaire en Algérie attire de plus en plus l’attention des autorités. Ceci est confirmé par l’ensemble des études et projets en cours, entre autres le SNAT 2025 avec la proposition d’un schéma directeur portuaire.
Notre travail approchera donc la question des enjeux, du renouvellement urbainvde l’interface port-ville, et l’évolution de la relation ville / Port ; Et concentre les questionnements qui fondent la problématique de la reconquête des espaces délaissés.