Résumé:
L’eau est vitale pour l’être humain, souvent sa présence implique la présence de l’homme, elle a été non seulement source de vie mais aussi l’élément ordonnateur de sa sédentarisation. Elle a été aussi sa richesse éternelle qu’il légué à sa descendance à travers le marquage de l’espace, ou des figures sociétales et sociales ont pris forme selon le caractère phénoménologique de l’eau. Ainsi les puits et les sources se sont
cristallisés en agglutination urbaines ; les canaux et rivière en linéarités amont/aval ; les étendues quant à eux, l’ascendant de l’homme est resté toujours problématique.
Ce sont des présences singulières que le monde naturel offre au quotidien urbain que l’homme lutte en gain de cause pour apprivoiser et rendre domestique, à travers la quintessence que peut un lieu rassemblé dans ses limites. Dès lors eau, terre, air et feu se combinent conjointement dans un manifeste dramatique pour rappeler à l’homme son créateur et surtout pour rappeler à l’homme son origine et son identité.
Tant de villes côtières algériennes disposent de telles présence et tant aussi de villes ne trouvent les alternatives adéquates à les exploiter d’autant plus que les préserver. Mostaganem, ville méditerranéenne millénaire, devenue riche par un lègue important, culturel qu’il soit ou économique, identitaire qu’il se prétend ou prometteur ; l’opportunité est aujourd’hui plus juteuse pour un développement durable amplifiant la ville au rang d’excellence et présence nord- africaine et méditerranéenne.
L’art du lieu fait donc appel à la sémiologie et aux sens que peuvent généré les images et les représentations à travers des figures urbaines où l’eau est l’étendue où nagent les ilots ; la profondeur et la perméabilité apportent beaucoup caractères, l’usage à dominance urbaine aussi. La composition a pour tâche de respecter la cohérence hétérotopique où la présence de l’homme doit être mise à l’évidence d’un
contrôle judicieux et hiérarchique qui donnera satisfaction aux différentes catégories et enrichie la mixité sociale que prêche notre société algérienne. D’où la question qui se pose : La figure urbaine est-elle un choix sociétal ou un choix utilitaire ? autrement dit, la conquête de la mer est-elle un défi conceptuel qui grogne les choix des solutions adéquates ou seulement c’est la charge identitaire qui en empêche sa découverte ?