Résumé:
Les débats sur le patrimoine mettent en évidence la lecture des faits historiques qu’il recèle. Son concept met à nu le procès de modernisation et atténue l'opposition entre tradition et modernité, et permet de s’interroger sur l'intégration de la tradition dans la modernisation. La rencontre de l’ancien et du nouveau ne date pas d’ailleurs d’aujourd’hui ; nous avons bien hérité de plusieurs leçons d’architecture. A travers l’urbanisme opérationnel et les études de cas, souvent les aménageurs se trouvent confrontés lors des opérations de préservation à réfléchir d’une façon pratique sur les modes
d'intégration des héritages à une conception moderne de l'architecture et de l'urbanisme. « En recherchant la part de la tradition dans la modernité, on se demandera, si, dans la démarche de ressourcement, il faut réfléchir en terme de rupture ou de continuité » [02]
Ainsi on est confronté de façon permanente sur le comment d’adaptabilité de notre patrimoine à nos besoins modernes, à la limite dans un cadre traditionnel ou l’inverse.
Mais comment pouvons nous être authentique, et moderne à la fois ?
Alors qu’il est nécessaire que l’intervention sur le patrimoine ou sur les sites historiques s’inscrive dans une politique urbaine de plus grande portée, avec une vision assez large, où la ville ancienne est considérée comme un « complexe » riche par sa diversité fonctionnelle, culturelle, sociologique, économique et physique à la fois.