Résumé:
Le nouvel environnement numérique constitue un double défi pour les établissements
d’enseignement supérieur.
Cette révolution numérique oblige les institutions d’enseignement supérieur à mieux
répondre aux attentes de la génération actuelle, native du digital, en leur offrant des
dispositifs de formation adaptés à cette nouvelle donne et intégrant les nouvelles
possibilités de transmission des connaissances. L’université est donc amenée à repenser
ses méthodes pédagogiques. Les technologies de l’information et de la communication
constituent un réel levier pour bâtir ces nouveaux dispositifs d’apprentissage. La finalité
est de préparer l’insertion des étudiants « natifs du digital » dans la société de la connaissance en réseau. Ce premier défi nécessite d’en relever un second : insérer les universités dans les réseaux numériques de la connaissance. Les universités Algériennes sont encore trop faiblement présentes sur l’Internet et dans les réseaux de partage et d’échange en ligne autour de la connaissance. Cette absence est porteuse d’un risque de marginalisation certain au niveau international. Il convient donc de permettre aux universités de développer un patrimoine numérique qu’elles pourront valoriser par la diffusion, le partage et l’enrichissement croisé selon des modèles qui sont encore à inventer. L’action du M. Abdelaziz Bouteflika depuis 2008 de modifie le système classique
vers système LMD a consisté à inciter au déploiement des Espaces Numériques de
Travail et au développement de l’accès aux ressources pédagogiques numériques par la
mise en œuvre d’infrastructures et de dispositifs incitatifs pour l’équipement des
étudiants. La finalité de la politique numérique dans l’enseignement supérieur sous le système LMD doit être l’amélioration de la qualité de service aux étudiants pour faciliter leur réussite dans le parcours universitaire. Elle vise également à mettre l’université algérienne au niveau des meilleures universités étrangères. Elle doit permettre à tout étudiant d’avoir accès à l’ensemble de ses ressources pédagogiques nécessaires à son apprentissage à tout moment et en tout lieu.
Elle doit garantir l’égalité des chances pour tous les étudiants. Elle nécessite de produire
les ressources numériques au plus près des dispositifs pédagogiques afin d’en garantir les usages par les enseignants et les étudiants. Elle doit faciliter l’appropriation des outils
numériques par les différents acteurs de la communauté éducative de l’enseignement
supérieur. Sans rentrer dans de jugements de valeur, mais uniquement par rapport à la
nature des différentes disciplines, nous pensons que former un architecte n’est pas
contrairement à une idée reçue la même chose que former un ingénieur. L’architecte
en devenir a besoin, compte tenu de la spécificité de sa formation, d’espaces – nous
signifions ici le [lieu] - qui dépassent de loin la rigidité fonctionnelle de l’école
d’ingénieur. Fait partir obligatoirement de mis ajour numérique.