Résumé:
La diversité des facteurs étiologiques impliqués dans les processus lithiasiques, nécessite d’entreprendre l’exploration de la lithiase urinaire d’une manière rationnelle. Etant donné que les espèces phosphatiques cristallisables étudiées sont dépendantes du pH du milieu, nous avons étudié la précipitation de ces espèces à partir d’une urine artificielle à pH = 8.
Cette étude, que nous avons menée, est axée sur l'inhibition des espèces cristallines phosphocalciques par les plantes médicinales à pH=8 et aux concentrations physiologiques selon la méthode de décoction. La cristallisation des phosphates est pH- dépendant, à son propre domaine de pH de précipitation.
La cristallisation des phosphates sans inhibiteur à pH=8, a montré que seulement la struvite et la carbapatite (CA) sont formées à ce pH. Les résultats en présence d'inhibiteur obtenus par la microscopie optique et confirmés par spectroscopie IRTF, ont montré une variance de l'effet de ces inhibiteurs en fonction de leurs concentrations et le pH du milieu.
L'étude a montré que les plantes médicinales exercent un effet important et un pouvoir contre la struvite à pH=8 sur la cristallisation des cristaux, et les agrégats de la struvite à partir d'un volume de 5ml d’extrait. Selon l'efficacité des extraits de ces plantes, on peut les classer selon le nombre d'extrait qui possède une inhibition totale par ordre décroissant. Les précipités collectés sont majoritairement constitués de la struvite et la carbapatite.
On a enregistré une nette diminution dans le nombre de cristaux et leurs tailles à ce pH. Ceci prouve une inhibition des cristaux de la struvite.