Résumé:
Notre présent travail a mis en évidence l’efficacité d’un matériau d’origine végétale,
vue le faible cout et la disponibilité, quant à l’élimination des polluants en solution aqueuse,
alors que d’autres adsorbants traditionnels notamment synthétisés ont eu un énorme potentiel
d’utilisation.
Afin d’optimiser les performances d’élimination des substances des eaux de rejets
industriels, nous avons profité à la modification de notre matériau au moyen d’un traitement
physique et chimique.
Les deux matériaux brut et modifié ont été appliqué à l’élimination de la pollution
mixte organique (colorant jaune) et métallique (Cr VI).
Notre travail est subdivisé en deux chapitres le premier porte sur les généralités de la
pollution, rôle de la spectroscopie et méthodes d’élimination, le second, partie expérimentale
consacré à l’étude de l’adsorption des deux polluants choisis.
Les expériences cinétiques menées nous ont permis de déterminer le temps de contact
à l’équilibre soit 31 % et 25% respectivement pour SNPC et SN105 avec le colorant jaune et
68% et 27% respectivement pour SNPC et SN105 avec le Cr VI.
Les résultats expérimentaux de l’étude cinétique sont régis par le modèle cinétique du
pseudo second ordre avec un coefficient de corrélation R2 proche de l’unité.
Le tracé des isothermes d’adsorption du colorant jaune a été soumis au modèle de
Freundlich avec un coefficient de corrélation de l’ordre de 98%, Par contre celui du Cr VI a
obéi au modèle de Langmuir avec un coefficient de corrélation de l’ordre de 88% pour le
SN105 et 98% pour le SNPC.
Notons par ailleurs que le modèle de Freundlich est applicable pour l’élimination de
faible concentration.
La capacité d’adsorption des deux colorants atteint 31% avec le colorant jaune et
68%avec le Cr VI pour SNPC .
Sur la base des données fournies par les spectres IR, la structure chimique et les groupes
fonctionnels des matériaux préparés, ces résultats ont montrés que les groupes fonctionnels
seraient responsables à la rétention des polluants en particulier le matériau activé mais le mécanisme intervenant l’interaction du soluté à l’interface solide-liquide demeure
expérimentalement complexe.
D’autres facteurs relatifs aux conditions opératoires seront ultérieurement abordés
d’une manière détaillée dans d’autres études.