Résumé:
Le village colonial est grandement influencé par des aspects socio-culturels ,économiques
environnementaux (l’accroissement démographique ,les restrictions budgétaires et
énergétiques et la rareté des matériaux ne sont quelques éléments accrue une influence sur le
cadre bâti existant.
Le noyau centrale du village colonial est le plus touché, ce dernier a connu une mutation en
conséquences des interventions successive ou il ont adopté la politique de destruction pour le
reconstruire sans prendre en compte la formalisation du détail architectural à la rencontre
entre l’ancien et le nouveau dans leurs projet de recyclage, qui a conduit vers la perte de son
identité, sa structure originelle et à l’ émergence d’un produit urbain disharmonieux qui offre
une image médiocre.
Le village donne l’impression d’être un espace replié sur lui-même et en dépit de sa situation
géographique relativement privilégiée (grands axes de communication).
Actuellement le noyau se caractérise par une léthargie bien lisible, après avoir été un centre
de redéploiement de Stidia qui a été dégradé progressivement au fils de temps.
Comment faire de l’héritage architectural colonial qui persiste un levier privilégié pour
agir sur la cohésion sociale et la solidarité entre les individus ?
Quels sont les moyens à mettre en œuvre afin de doter cet héritage colonial restant d’un
pouvoir rassembleur tout en favorisant le brassage social et en dépassant le rejet d’un
pan important de notre histoire ?
La commune de Stidia est située dans la partie Ouest de la wilaya dans la continuité du Sahel
de Mostaganem.
L’agglomération chef lieu se trouve à 1 km de la cote où une station balnéaire a été créée. Elle
reste très bien desservie par un réseau routier assez dense ( RN 11, CW n°1 et 94). Les
chemins communaux peu développés jouent néanmoins un rôle capital dans la structuration
de la commune en assurant à la mobilité de la population des conditions optimales.