Résumé:
La ville de Mostaganem est l’une des villes algériennes, jouissant d’un patrimoine matériel (architectural,
naturel,….) et immatériel riche relevant de la période ottomane et coloniale française, elle compte à cet
égard 423 espaces verts répartis entre parcs urbains et périurbains, jardin public, les jardins collectifs et /ou
résidentiels, Les alignements situés dans Zones Urbaines et une forêt urbaine
jardin, tout court, malgré l’Histoire et les histoires qu’il traine derrière, depuis l’aube de la colonisation
française :
de par sa situation, occupant l’hyper centre de ville, facilement repérable par la grande mairie et
son architecture monumentale outre le dôme3 de Sidi Said
Son capital végétal centenaire et variée en l’occurrence, les éternels Ficus Macrophylax et Rétusa,
qui trônent depuis des lustres sur les lieux.
cet espace urbain exclusivement public, jadis fortement visité par les familles, aujourd’hui se
trouve en mal d’être et livré à une dégradation continuelle et reflète une image d’un délaisser
urbain, foyer d’agression est devenu infréquentable car procurant l’insécurité.
Les quelques interventions locales restent ponctuelles et timides sans une vision globale et
intégrale, n’ont pas pu lever cette image identitaire sombre à ce site d’étude, ternie davantage par
les aléas du temps et des actes de vandalisme complètement gratuits.
Depuis qu’il était une immense promenade publique joignant l’antique porte de Mascara à
Beymouth en longeant la route de Relizane. Les habitants du Belvédère et du Haut-Beymouth en
font un raccourci vers le ‘’Bled’’, le centre-ville de Mostaganem en l’occurrence, l’îlot du Jardin
Bent erray constitue un nœud emblématique et un réel carrefour qui a bénéficié d’une valeur
ajoutée grâce au passage de la ligne du tramway en cours de réalisation ainsi que les travaux de
rénovation de la gare du chemin de fer. toutefois, dans l’état de fait actuel, ce site ne peut jouer
son rôle pleinement en tant que tel.
Cette dégradation semble guetter l’ensemble des espaces verts de de la capitale de la Dahra qui ressemble
beaucoup plus à des dépotoirs plutôt qu’aux lieux de balades et de détente. Il suffit de faire un tour au
parc d’El Arsa4 et autres espaces verts conçus au niveau des cités, à l’exemple de la cité 5 juillet, l’INES, des
300 et 800 logements du quartier kharouba (voir figuren :
En fin, selon la circulaire EV1 du 7 octobre 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement
des espaces verts, la superficie consacrée aux espaces verts, reste relativement faible et ne représente que
1 m2 par habitant alors que les normes internationales sont de 10 m2 par habitant.
La ville de Mostaganem avec ces 423 espaces verts, et occupe la 1ère place au niveau national en terme de
quantité mais pas en terme de ratio qui est de l’ordre de 0,18 m²/ habitant ce qui traduit que le végétal
dans cette ville devient un signe de résistance à l’urbanisation galopante et à l’imperméabilisation
généralisée de son sol urbain.