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dc.contributor.author |
YAHIA BEY, Amel |
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dc.date.accessioned |
2019-03-12T11:42:19Z |
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dc.date.available |
2019-03-12T11:42:19Z |
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dc.date.issued |
2015 |
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dc.identifier.uri |
http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/10049 |
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dc.description.abstract |
Parler de plurilinguisme en Algérie semble aujourd’hui une lapalissade dont de nombreuses études sociolinguistiques ont rendu compte les unes (Taleb-Ibrahimi, 1995; Morsly,1988) montrent la richesse linguistique des répertoires verbaux des Algériens et leur extrême labilité en utilisant des ressources transcodiques (alternances codiques, code mixing,…) qui mêlent l’arabe avec ses variantes dialectales, le français et le berbère1 comme étant des stratégies discursives et communicatives ; d’autres (Grandguillaume, 1983 et 2004 ; Benrabah, 1995 et 1999) s’intéressent à la place des langues (notamment le français et l’arabe) dans la société en termes de politique linguistique. Or, ce qu’il convient de souligner est que cette hétérogénéité linguistique et culturelle est corrélativement liée à une hétérogénéité sociale et ethnique déterminant les changements et pesant sur les modalités d’interactions des acteurs sociaux. Interactions où la part de l’individuel semble se rétrécir au profit d’une collectivité massante transformant l’espace public des relations intersubjectives en un espace altéritaire, lequel performe toute rencontre interpersonnelle (donc interlinguistique) et la rend apte à se modeler sur ses contextes d’émergence et/ou d’actions. Les pratiques langagières de jeunes, depuis que les études sociolinguistiques commencent à s’y intéresser (Conein et Gadet,1998; Merle,1986; Boyer,1997; Calvet, 1984; Billiez,1992 et 2003; Goudailler,1997; Bavoux,2000) ont toujours porté les marques de la déviance, de l’innovation et de l’écart. Cette déviation (jeune) à l’égard d’une certaine norme (adulte) fait que la littérature sociolinguistique actuelle focalise son attention sur les modalités, les fonctionnalités et les motivations de ces parlers réputés être déviants (Fagyal,2004). Les pratiques langagières de jeunes lycéens à Mostaganem font partie, elles aussi, de ces formes langagières, dynamiques et vitales qui sont marquées autant par l’écart (usage d’unités linguistiques innovantes) que par l’accommodement (à la norme). |
en_US |
dc.description.sponsorship |
Dr.Chachou |
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dc.language.iso |
fr |
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dc.subject |
Plurilinguisme |
en_US |
dc.subject |
Algérie |
en_US |
dc.subject |
Jeunes |
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dc.subject |
Langage |
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dc.subject |
Causalité |
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dc.subject |
Effets langagières |
en_US |
dc.subject |
Effets sociologiques |
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dc.title |
Le Parler des jeunes lycéens et son impact sur les pratiques langagières |
en_US |
dc.type |
Other |
en_US |
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