Résumé:
Le développement urbain des villes se fait d’une manière incontrôlée, et englobe différents
volets ; économique, social, et spatial qui contribuent à l’étalement urbain et l’extension des
surfaces urbanisées au détriment des espaces agricoles. Le phénomène d’étalement urbain qui
caractérise nos villes conduit à des situations spatiales composites où s’imbriquent des fragments
construits et des fragments agricoles. La déperdition des terres agricoles qui a réduit le patrimoine
rural et ses caractéristiques dont le capital économique au bas Chéliff est gravement menacé, aussi
bien par la réduction des activités rurales elle-même que par son insuffisante protection, vis à vis
des agressions proprement naturelles ou liées à l’artificialisation et aux activités humaines. Les
pressions exercées par l’effort de développement économique, et social se traduisent en général par
une dynamique urbaine accélérée, qui constitue un défi majeur à surmonter
Le travail est basé sur une méthodologie de cartographie de l’extension urbaine sur les terres
agricoles et le couvert végétal dans le bas Chéliff, caractérisé par un faible taux de couvert végétal,
expliqué par le climat semi-aride connu pour sa faible pluviosité dans notre région. La méthode des
indices (de végétation et de bâti) nous a donné des résultats intéressants et qui semble adéquate pour
une estimation des expansions urbaines proche de la réalité du terrain. Elle se caractérise par sa
simplicité et sa fiabilité ; et consiste à intégrer des données réelles échantillonnées du terrain sans
avoir recours à un matériel lourd ou couteux. La carte résultante présente une couche d’information
sur l’état de la dynamique urbaine, qui est en effet un des facteurs qui engloutissent et dégradent les
agrosystèmes dans le bas Chéliff