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ROMANCE ET PRÉJUGÉS : LA ROMANCE FRANÇAISE DU XXIE SIÈCLE

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dc.contributor.author BENNAMA, Mekia
dc.date.accessioned 2021-05-25T09:58:29Z
dc.date.available 2021-05-25T09:58:29Z
dc.date.issued 2020-11-05
dc.identifier.uri http://e-biblio.univ-mosta.dz/handle/123456789/17902
dc.description.abstract Ce travail de recherche s’articule autour d’un genre romanesque né en littérature anglo-saxonne, la romance, et plus particulièrement la romance historique française du XXIe siècle. Ce genre s’apparente au roman d’amour et au roman sentimental, dont nous pouvons fixer les origines à l’époque grecque et latine. La romance, genre plus moderne, mais pas encore totalement codifié, apparaît vers la deuxième moitié du XXe siècle, mais elle connaît un essor considérable dès le début de XXIe siècle. Afin d’étudier ce genre, nous avons fait le choix de nous intéresser à la romance historique française en étudiant la saga historique de l’auteure française Éléonore Fernaye La Famille d’Arsac. Cette trilogie écrite par une femme est destinée essentiellement à un lectorat féminin. En effet la romance est généralement proposée par des femmes à destination d’un public féminin ou alors elle sera aussi écrit par des hommes sous pseudonyme féminin, mais rarement par des hommes sous leur véritable nom. Aux éditions J’ai Lu ou Harlequin nous retrouvons de plus en plus d’hommes qui traduisent le genre de la romance. Notre analyse s’appuie essentiellement sur les travaux d’Ellen Constans et György Lukács en ce qui concerne la codification narrative du genre (rencontre, disjonction, conjonction), mais aussi sur ceux de Maya Rodale pour ce qui est de répertorier les préjugés liés au genre (préjugés du public face à la romance, mais aussi de ses lectrices, préjugés des éditeurs, préjugés des distributeurs de livres). À travers l’étude de la saga d’Éléonore Fernaye, nous avons mis en exergue des particularités typiques à la romance française, mais aussi la présence d’invariables liés au codes des genres spécifiquement anglo-saxons. Nous avons pu également apprécier l’exactitude des faits historiques mis en scène dans les trois tomes. Lister les préjugés permet également de mieux les apprécier afin de se les expliquer tout en essayant de démontrer leur inexactitude et ce afin de mieux comprendre ce genre de littérature populaire féminine qu’est la romance. En effet, bien que le féminisme fasse partie intégrante de la romance et même de la romance historique, le public continue de voir ce genre comme le roman d’amour éducatif du XVIIe siècle, et paradoxalement, il le juge dangereux et nuisible pour la femme. Or cette dangerosité semble uniquement liée au caractère indépendant des personnages féminins et à la domination des auteures dans le genre de la romance en_US
dc.language.iso fr en_US
dc.publisher Université de Mostaganem en_US
dc.subject omance, roman d’amour, roman sentimental, romance historique, Saga, structures narratives, préjugés, héros, personnage féminin fort, sexe, indépendance, France fin du XVIIIe siècle, États-unis fin de XVIIIe siècle, Angleterre XVIIIe siècle, XXIe siècle en_US
dc.title ROMANCE ET PRÉJUGÉS : LA ROMANCE FRANÇAISE DU XXIE SIÈCLE en_US
dc.type Thesis en_US


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