Résumé:
La certification Bio constitue une meilleure assurance et une preuve irréfutable que les produits
agricoles et agroalimentaires ne contiennent pas de résidus chimiques et sont obtenus selon le mode
de production biologique qui préserve, les ressources naturelles, la biodiversité, l’environnement et
la santé humaine.
En vue de garantir cette confiance entre les producteurs et les consommateurs et de faciliter les
échanges sur les marchés internationaux plusieurs standards de contrôle propres à cette agriculture
ont été adoptés par les organismes certificateurs de part le monde : règlement CEE Reg 2091/91
pour les pays de l’Europe, NOP (National Organic Program) pour les Etats Unis, JAS (Japenese
Agricultural Standard) pour le Japon ou encore des cahiers de charges privés comme Demeter, bio
suisse…etc.
A ce jour, malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics depuis l’an 2000, l’Algérie ne
dispose pas d’un référentiel national propre à son agriculture biologique et les surfaces agricoles
certifiées Bio par les rares organismes certificateurs étrangers ayant exercé à travers tout le territoire
national (Ecocert, Qualité/France, BCS Oko- Garantie GmbH/Allemagne) restent maigres et ne
dépassent guère 1100 hectares.
La certification semble un processus essentiel qui peut promouvoir l’agriculture Biologique dans
certaines régions du pays qui disposent particulièrement de niches avérés de systèmes d’agriculture
extensive pratiquée d’une manière ancestrale depuis longtemps et transmis d’une génération à une
autre, de cultures maraichères précoces et de produits de terroir méconnus par les consommateurs.
Elle peut permettre ainsi aux producteurs Algériens de valoriser des produits de haute qualité sur
des marchés étrangers.