Résumé:
La certification est la procédure par laquelle une tierce partie donne assurance écrite de l’aptitude d’un organisme à fournir un produit, un processus ou un service conformes aux exigences spécifiées dans un référentiel.
Dans chaque pays l’organisme certificateur est accrédité par un organisme d’accréditation tel : COFAC en France, UKAS en Grande Bretagne, TGA-DAR en Allemagne, SINCERT en Italie, RVA en Pays Bas, ANSI-RAB aux Etats-Unis….etc. En Algérie, l’autorité d’accréditation est représentée par ALGERAC.
Les certifications peuvent concerner toute l'activité d'une entreprise ou seulement une partie, une gamme, un produit.
Il existe en générale quatre types de certification :
• Certification des produits et certification des organisations.
• Certification des services.
• Certification des systèmes de management.
• Certification de personnels.
La Certification des systèmes de management concerne :
• la qualité : ISO 9001: 2000,
• l’environnement : ISO 14001: 2004,
• la santé et la sécurité au travail: OHSAS 18001:1 999,
• la sécurité de l'information : ISO/IEC 27001: 2005,
• la sécurité alimentaire : ISO 22000:2005,
• les services informatiques des organismes : ISO 20000-1:2005,
• la sûreté pour la chaîne d'approvisionnement : ISO 28000: 2005,
Avec un seul système de management, il est possible d’obtenir une certification:
• Double : Qualité et Environnement sur les référentiels ISO 9001 et ISO 14001.
• Triple : Qualité, Sécurité et Environnement (QSE) sur les référentiels ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001.
Selon les procédures de l’Organisme International de Normalisation- ISO, toutes les normes doivent être révisées au moins tous les cinq ans.
Les premières normes de la famille ISO 9000 (ISO 9001-ISO 9002-ISO 9003) ont été initialement écrites en 1987, puis révisées en 1994 et à nouveau en 2000 (ISO 9001 :2000). Dans sa version 2008, la norme ISO 9001 a pris en compte les dispositions de la norme ISO 14001:2004 (norme internationale environnementale). Ces normes correspondent à un ensemble de référentiels des bonnes pratiques de management en matière de qualité et de l’environnement ; mais, elles ne sont pas spécifiques à la sécurité des aliments.
De ce fait, plusieurs pays ont crée leurs propres normes nationales relatives aux systèmes de management de la sécurité alimentaire (SMSA), et de nombreuses référentiels privés, comme l’ IFS (Internatinnal Food Standard) et le BRC (British Retail Consortium) ont vu le jour.
Avec la mondialisation des marchés, il semble nécessaire d’harmoniser les exigences pour un système de management de la sécurité alimentaire (SMSA). Ainsi, en 2005 la norme «ISO 22 000 » de dimension internationale a été crée.
Ce dernier référentiel est fondé sur le modèle de l’ISO 9001 : 2000 qui reprend fidèlement les principes du système HACCP du codex alimentarius et les associe de façon dynamique et intelligente aux programmes préalables (PRP).
Comme PRP l’entreprise doit maîtriser surtout les règles d’hygiène de base nécessaires à la bonne fabrication du produit et correspondant aux différentes mesures de maîtrise mise en place avant l’application du système HACCP.
Par ailleurs, la maîtrise des CCP (Point Critique Pour la maîtrise) selon la démarche HACCP est l’élément essentiel pouvant assurer un SMSA efficace. Un CCP constitue l’étape à laquelle une mesure de maîtrise peut être appliquée et est essentielle pour prévenir ou éliminer un danger lié à la sécurité des denrées alimentaires ou le ramener à un niveau acceptable.
Un organisme sous ISO 9001 peut passer facilement sous ISO 22 000. Les auditeurs peuvent donc réaliser des audits intégrés en combinant, par exemple, la certification ISO 9001 avec la certification ISO 22000, ce qui garantit une substantielle économie de temps et d’argents aux équipes d’audit et aux responsables de l’entreprise.
Une fois un système de management (de Qualité par exemple) est mis en place dans une entreprise, sa conformité à la norme sera tout d’abord vérifiée par un auditeur interne (de préférence le responsable de qualité) qui devra relevé toutes les écarts entre ce qui doit être fait et ce qui est fait.
Il appartient, ensuite, à l’entreprise d’instaurer des mesures correctives et préventives selon un plan d’actions susceptibles d’améliorer le système déjà existant.
Après évaluation du système de management, un audit de certification sera effectué. Si les audits s’avèrent positifs, un certificat sera délivré pour une durée de 3 ans, avec les 11ème et 22ème mois 2 audits de contrôle au cours desquels l’entreprise met en jeu son certificat.